Washington et Londres n’excluent plus d’armer les rebelles syriens

Les États-Unis ont pour la première fois depuis le début du conflit syrien évoqué, jeudi, la possibilité d'armer la rébellion. Washington s'était pourtant longtemps montré «réticent», de peur que leur arsenal ne tombe entre les mains des extrémistes.
Armera ou n'armera pas. La question de l’armement des rebelles syriens par la communauté
«Cela ne veut pas dire qu’on veut ou va le faire. Ce sont des options qui doivent être envisagées avec les partenaires, avec la communauté internationale», a déclaré le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue britannique Phillip Hammond.
«Ce ne sont pas des situations figées. On doit toujours envisager différentes options en fonction de la réalité sur le terrain, en fonction de l’objectif à atteindre», a-t-il ajouté.
Jusqu'à maintenant, les États-Unis se cantonnaient publiquement à une aide «humanitaire» et «non létale» aux rebelles.
"Envisager toutes les options"
Interrogé sur les propos de son ministre, le président Obama a affirmé jeudi «dire cela depuis des
«Alors que nous voyons davantage de signes d'effusion de sang et d'utilisation possible d'armes chimiques en Syrie, j'ai dit que nous envisagions toutes les options», a-t-il ajouté.
Mais prendre la bonne décision reste une véritable gageure. «Nous voulons nous assurer que cela améliorera réellement la situation plutôt que la rendre plus complexe et meurtrière».
De même pour Londres
Le ministre britannique de la Défense a de son côté affirmé que Londres gardait également «toutes les options sur la table».
«Nous n’avons à ce stade pas fourni d’armes aux rebelles, mais nous n’avons jamais dit que nous ne le ferons pas», a déclaré M. Hammond.
Source: Agences, édité par: moqawama.org
internationale n’en finit plus de se poser. Bien que Washington se soit exprimé maintes fois sur ses craintes que les armes tombent dans les mains des extrémistes, l’administration US a pour la première fois, depuis le début du conflit syrien en mars 2011, publiquement évoqué la possibilité de fournir des armes à la rébellion.
mois».
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