noscript

Please Wait...

Les deux évêques d’Alep: toujours disparus, "otages" des rebelles

Les deux évêques d’Alep:  toujours disparus,
folder_openActualités access_time depuis 12 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Les deux évêques orthodoxes d’Alep enlevés en Syrie étaient toujours portés disparus jeudi, après l’annonce de leur libération par une association chrétienne qui s’est ensuite rétractée.

Le pape François a demandé mercredi la libération de Mgr Youhanna Ibrahim, évêque syriaque orthodoxe d'Alep, et Mgr Boulos Yazigi, évêque grec orthodoxe de la même ville, exigeant que «le sang cesse d'être versé» et qu'«une solution soit trouvée au plus vite à la crise» dans ce pays.

Dans un nouvel appel lors de l'audience générale sur la place Saint-Pierre, devant quelqueLes deux évêques d’Alep:  toujours disparus, 100000 personnes, le pape a évoqué le sort des deux évêques sur lesquelles des «nouvelles contradictoires» circulent, et prié pour qu'ils «reviennent vite dans leurs communautés».

Le diocèse grec-orthodoxe d'Alep avait affirmé qu’il était toujours sans nouvelles mercredi des deux évêques. «Nous n'avons eu aucun contact avec eux, a indiqué le prêtre Ghassan Ward, indiquant que «les efforts pour leur libération se poursuivaient».

«Nous sommes très inquiets», a-t-il souligné.

Mgr Jean Clement Jeanbart, archevêque grec-catholique d'Alep, a démenti lui aussi auprès de l'agence catholique spécialisée sur l'Asie, Asianews, la nouvelle de leur remise en liberté. «Jusqu'à cette nuit, les deux hommes étaient toujours prisonniers», a-t-il déclaré.

La Grèce a également douté de la libération des deux évêques. «Plusieurs médias internationaux et grecs citant diverses sources font état de la libération de deux évêques. Jusqu'ici ces informations n'ont pas été officiellement confirmées», indique un communiqué du ministère grec des Affaires étrangères publié dans la nuit de mardi à mercredi.

Après avoir annoncé mardi la libération des prélats, affirmant qu'ils se trouveraient même dans une église d'Alep, l'association chrétienne «l'Œuvre d'Orient» a reconnu mercredi qu'aucune «preuve tangible» n'est encore parvenue dans ce sens.

«Hier soir, une information du patriarcat grec-orthodoxe nous est parvenue, mettant en doute la libération des deux évêques», a affirmé à l'AFP Catherine Baumont, porte-parole de l'association d'aide aux chrétiens en difficulté au Moyen-Orient.

Selon des sources bien informées, l’association a été induite en erreur par une source de l’opposition syrienne qui a tenté de répandre l’information sur la libération des deux prélats pour apaiser les ressentiments de l’opinion publique internationale, qui a été consternée par l’enlèvement des deux hommes de religion.

Les deux évêques "otages" des rebelles

Le site indépendant elnashra.com indique que le groupe de rebelles syro-tchétchène qui a enlevé les deux prélats près du village de Kfar Daël, à l’ouest d’Alep, pourrait les considérer comme desLes deux évêques d’Alep:  toujours disparus, «otages».

Ce groupe extrémiste planifierait d’autres enlèvements pour utiliser leur victime comme «bouclier humain», croit savoir le site.

Il s’agit d’une «tactique» des rebelles syriens pour faire pression sur le régime après la progression de l’armée syrienne sur plusieurs fronts dans les différentes régions du pays, poursuit elnashra.com.

Un groupe terroriste armé a enlevé lundi les deux évêques, alors qu'ils étaient en mission humanitaire pour tenter d’obtenir la libération de deux prêtres enlevés par les rebelles il y a deux mois dans la même région.

Des minarets détruits par les rebelles

Toujours à Alep, les groupes armés continuent à attaquer les différents lieux de culte.

Les insurgés ont détruit mercredi un minaret d’une mosquée d’Alep.Les deux évêques d’Alep:  toujours disparus,

«Des combattants du Front extrémiste al-Nosra ont fait exploser l'un des minarets de la mosquée des Omeyyades à Alep», joyau historique de cette métropole, a affirmé la télévision d’État.

Octobre dernier, un groupe terroriste armé a pris d'assaut la mosquée, mis le feu dans ses meubles antiques et volé ses contenus.

Dans le même contexte, les extrémistes du Front Nosra ont aussi fait exploser le minaret de la mosquée d'al-Omari à Daraa al-Balad, la plus ancienne mosquée dans le monde islamique.

Source: Divers, édité par: moqawama.org

Comments

//