William Hague à Beyrouth, attiré par le gaz et le pétrole libanais

Le gaz et le pétrole situés dans la Zone d’exclusivité économique du Liban ont l’effet d’un aimant sur les grandes puissances. Première illustration de ce phénomène la visite au Liban du secrétaire d’État au Foreign Office, William Hague.
Arrivé mercredi soir à Beyrouth, le ministre britannique a quitté Beyrouth jeudi après avoir
William Hague a longuement rencontré le ministre de l’Énergie, avant d’inaugurer avec lui les travaux de la société britannique Spectrum chargée d’explorer le sous-sol libanais, à la profondeur de 6 kilomètres, dans l’espoir d’y trouver des hydrocarbures.
Prenant la parole à cette occasion, le ministre britannique a affirmé qu’une bonne gestion du dossier pétrolier par le Liban offrira à ce pays «des occasions phénoménales» et lui permettra notamment «le règlement de sa dette» et de «développer son infrastructure dans les secteurs de l’électricité, de l’eau, des transports et des communications».
«Cette situation offrira des possibilités précieuses pour les sociétés britanniques», a dit M. Hague, ajoutant que la Grande-Bretagne serait également heureuse de «proposer son expertise» dans le domaine du forage offshore.
Des sources diplomatiques affirment que M. Hague a pris connaissance par le biais de l’ambassadeur de son pays au Liban, Tom Fletcher, du rapport qui lui a été adressé la semaine dernière au sujet du lancement par le ministre Bassil de la campagne de pré-qualification des sociétés appelées à participer à l’appel d’offres pour la prospection du pétrole et du gaz au large du littoral libanais, du 15 février au 28 mars prochain.
La visite de M. Hague revêt une dimension politique non négligeable, précisent-elles, en vertu du
Le chef de la diplomatie britannique a exprimé ainsi son soutien à la politique de dissociation menée par le gouvernement vis-à-vis du conflit syrien et sa satisfaction de voir le Liban remplir son devoir humanitaire vis-à-vis des réfugiés syriens.
William Hague a d’ailleurs promis à M. Mikati d’œuvrer pour assurer les fonds nécessaires afin d’aider les réfugiés, dont le nombre devrait atteindre les 450000 d’ici à juin prochain.
Dans le même contexte, le chef du Foreign Office a remis au président Sleiman un message du Premier ministre britannique, David Cameron, dans lequel ce dernier a réaffirmé la nécessité de préserver la stabilité du Liban et a exprimé «l’espoir de pouvoir continuer, à cette fin, à travailler en étroite coopération» avec l’armée libanaise.
Rappelons que le dernier chef de la diplomatie britannique à s’être rendu à Beyrouth était David Miliband, en 2008, dans des circonstances différentes. rencontré le chef de l’État, Michel Sleiman, le président de la Chambre, Nabih Berry, le Premier ministre, Nagib Mikati, le ministre de l’Énergie, Gebran Bassil, et le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi.
contexte politique régional.
Source: Agences, édité par: moqawama.org
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