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Reuters : les combattants étrangers aspirent à un Etat islamique en Syrie

Reuters : les combattants étrangers aspirent à un Etat islamique en Syrie
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Les combattants étrangers en Syrie affirment qu'ils se battent pour instaurer un "Etat islamique radical" en Syrie, si les rebelles locaux le veulent ou non, déclare la journaliste Yara Bayoumy qui couvre les évènements sur le terrain en Syrie.

Ils ont imposé leur respect parmi leurs confrères "révolutionnaires" et civils grâce à leur discipline, signale la journaliste dans un article intitulé, "les combattants étrangers aspirent à un Etat islamique dans la Syrie post-Assad", publié le 11 janvier par l’agence Reuters. Ils suscitent la peur aussi parce qu'ils pourraient solliciter le soutien de leur anciens alliés pour instaurer un califat islamique à l'après Assad, ajoute-t-elle.

Reuters : les combattants étrangers aspirent à un Etat islamique en Syrie

Un combattant turc à Karm al-Jabal dans le district détruit d'Alep a exprimé une détermination absolue à instaurer un "Etat de sharia islamique", et ceci inquiète les Syriens, l'Occident et même les soutenants régionaux de la rébellion anti-Assad, explique Bayoumy dans son article.

"La Syrie sera un Etat islamique soumis à la Sharia, et nous n'accepterons rien d'autre", martèle le combattant qui s’appelle Khattab. "La démocratie et le laïcisme sont complètement rejetés", ajoute-t-il. Barbe touffue et son AK-47 sous l'épaule, il avertit quiconque veut lui faire obstacle. "Nous allons les combattre, qu'ils soient des révolutionnaires ou autres", menace Khatab, qui a quitté son travail de conducteur pour combattre en Afghanistan pendant deux ans, avant de se rendre en Syrie il y a six mois.  Membre du groupe armé extrémiste de "Jundollah", il ne parle pas l'arabe, et refuse de se faire prendre en  photo ou d’être filmé, de peur qu'il ne soit identifié de retour en Turquie.

Reuters : les combattants étrangers aspirent à un Etat islamique en Syrie

Dans la plus grande ville syrienne d’Alep, l'influence des extrémistes est claire. Ils se promènent dans les rues ruinées dans des voitures portant des drapeaux noirs et des slogans religieux, décrit l’article.

Certains extrémistes se méfient de l'Armée Syrienne Libre (ASL). Selon eux, il n’y a pas beaucoup de différence entre l'Occident et  les États islamiques régionaux qui soutiennent l'ASL. "Toutes ces paroles sur la démocratie, l'Etat laïque et l'Etat des libertés, comme les Etats-Unis et les pays de l'Europe, n'intéressent pas les islamistes (ndlr, extrémistes)", affirme un certain Abu Muawiya, 25 ans, originaire d'Alep, combattant et traducteur auprès des  combattants étrangers.
"Certaines factions comme l'ASL sont liées à des pays comme la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar, qui sont à leur tour liés aux Etats-Unis. L’Amérique est opposée à toute chose islamique, et ceci tout le monde le connait", assure Abu Muawiya dans l’article de Yara Bayoumy.


Source: reuters, traduit et édité par moqawama.org

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