Le dilaogue national, seule solution de la crise syrienne, réitère l’Iran

Le secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale en Iran Saïd Jalili a réitéré la position de son pays qui appelle toujours à résoudre les crises dans la région à travers le dialogue. Il a affirmé que la crise en Syrie ne peut être résolue qu'à travers le dialogue national et les urnes, et non pas à travers l'acheminement des armes et le soutien du terrorisme.
"La crise en Syrie est l'une des plus importantes et sérieuses questions du temps présent", a déclaré Saïd Jalili lors d'une conférence de presse tenue à la capitale indienne New Delhi. "L’Iran a présenté dès le début une initiative claire pour la solution", a-t-il ajouté, affirmant la nécessité d'arrêter les violences contre les civils innocents et entamer un dialogue national le plus vite que possible. Il a expliqué que la démocratie ne va pas en pair avec la bombe et les armes, et ceux qui se sont infiltrés en Syrie par la force des armes et la violence et demandent une ingérence étrangère dans le pays, doivent assumer leur responsabilité à l'égard de l'opinion publique. M. Jalili a ajouté que les États-Unis œuvrent en contradiction de leurs prétentions quant à la crise syrienne.

"On ne peut pas imposer un blocus économique sur un pays, et puis acheminer des armes et soutenir le terrorisme là-bas sous le prétexte de défendre le peuple et la démocratie", a-t-il martelé.
Sur un autre plan, Jalili a souligné les relations intimes entre l’Iran et l'Inde : "ces deux pays ont de l'influence sur le plan international, et surtout dans le mouvement des Non Alignés. Ils entretiennent des intérêts communs, et affrontent des menaces communes, ce qui exige un renforcement de coopération et une intensification de la coopération entre les deux", a-t-il souligné.
Concernant le dossier nucléaire iranien, M. Jalili a rappelé la politique de deux poids deux mesures, adoptée par les États-Unis et certains pays occidentaux vis-à-vis de l'Iran. Il a affirmé que l'ère des procédures prises unilatéralement s’est écoulée, et aucune partie ne permettra aux États-Unis et leurs alliés de prendre des décisions sur les relations des autres pays. Saïd Jalili a également évoqué la situation en Afghanistan et les crises affrontées par le peuple afghan dix ans après l'occupation de ce pays par les troupes américaines et étrangères sous le prétexte de combattre le terrorisme. Les conversations qu’il a eues avec les responsables indiens ont insisté sur la nécessité de l'indépendance et l'unité de l’Afghanistan, et du progrès et de la prospérité du peuple afghan.
M. Jalili a dit que l’Afghanistan est un symbole du refus des prétentions et des pratiques des Etats-Unis et certains pays occidentaux. L’Iran et l'Inde utiliseront leur énergie pour aider au développement et au progrès en Afghanistan, qui seront à leur tour renforcés par le retrait des forces de l'occupation américaines, a-t-il ajouté.
Source: Alahednews, traduit par moqawama.org
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