100 Australiens combattant en Syrie, 3 tués: Canberra menace de prison ses ressortissants
Tout Australien qui participe aux combats en Syrie risque une peine de 20 ans de prison. Au moins trois Australiens ont été tués, en combattant aux côtés des groupes armés de l'opposition en Syrie.
L'Australie a mis en garde vendredi ses ressortissants participant aux combats en Syrie, rappelant qu'ils encourent vingt ans de prison.
"La peine encourue est de 20 ans de prison. Quiconque en Australie recrute des individus pour combattre à l'étranger en risque sept", a averti un porte-parole du ministre des Affaires étrangères, Bob Carr.
En vertu d'une loi pénale de 1978, "il est interdit de se rendre dans un pays étranger avec l'intention de s'engager dans des hostilités", a rappelé le porte-parole.
Selon des informations reçues par le gouvernement, plus de 100 Australiens avaient participé au conflit syrien depuis 2011, sans toutefois disposer de "preuve" sur leur implication à l'heure acuelle. Une goutte d'eau dans la masse des 1100 à 2700 extrémistes étrangers, arabes et occidentaux accourus en Syrie.
Au moins trois Australiens ont été tués en Syrie. Le dernier en date aurait trouvé la mort
dimanche lors d'un assaut des rebelles sur l'importante base militaire de Wadi Deif, dans le nord-ouest du pays. Abou al-Walid al-Australi, c'était son nom de guerre. Mais à Melbourne, il s'appelait encore Youssouf Toprakkaya. D'origine turque, il était en Syrie depuis six mois où il a rejoint les rangs de la Brigade al-Farouk, qui lui rend hommage dans une vidéo postée sur Youtube. On y voit Youssouf Toprakkaya en train de fabriquer une bombe artisanale. Il était inscrit sur les listes des services de lutte antiterroriste américains, comme l'a révélé Wikileaks en 2010.
Source: agences, édité par: moqawama.org
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