Les batailles visent le cœur de Tripoli

Les échanges armés entre le quartier de Bab el-Tebbaneh et le quartier de Jabal Mohsen commençaient hier à déborder sur des rues plus centrales et commerçantes de Tripoli, comme les rues Azmi, Nadim el-Jisr et des églises. Ensuite, l’usage intensif des armes laissait croire que les combattants n’ont aucun souci pour leur approvisionnement en munitions.
Les pertes en vies humaines et les dégâts de ces derniers jours sont catastrophiques pour Tripoli. Les écoles et branches universitaires de certains quartiers de Tripoli sont fermées depuis une semaine, ainsi que certaines zones commerçantes, en attendant la fin d’un combat fratricide.
Combats nocturnes
De leur côté, les combattants des deux camps continuaient de s’épier, dimanche, dans les quartiers chauds de la ville, tandis qu’obus, mitrailleuses semi-lourdes et francs-tireurs fauchaient leur lot quotidien de victimes. Après une nuit meurtrière qui a fait au moins six morts et une quarantaine de blessés, selon les agences, les échanges de tirs sont retombés dans la journée. Selon l’AFP, chaque quartier a perdu trois hommes dans ces combats. À ce jour, ces combats, déclenchés mardi après la mort des combattants extrémistes libanais à Tell Kalakh, en Syrie, ont fait 19 morts dont deux enfants.
Dès la nuit tombée, des explosions étaient entendues, laissant présager d’un nouveau round de combats. En début de soirée, la tension y était de nouveau très vive. À 22h, un obus qui s’abattait quartier des Américains blessait cinq militaires.
Comment freiner l’afflux d’armes et de munitions à Tripoli ? C’est la question à laquelle a tenté de répondre hier le Conseil supérieur de défense réuni à Baabda sous la présidence du chef de l’État, en présence du Premier ministre, du commandant de l’armée, du chef des services de renseignements de l’armée au Nord et des ministres et chefs de services de sécurité concernés. Les résolutions prises au cours de la réunion sont restées secrètes. Selon certaines indiscrétions, l’État a décidé de faire de Tripoli une " zone de sécurité " et de placer toutes les forces de sécurité sous le commandement de l’armée.
Source: L'Orient Le Jour, édité par moqawama.org
Les pertes en vies humaines et les dégâts de ces derniers jours sont catastrophiques pour Tripoli. Les écoles et branches universitaires de certains quartiers de Tripoli sont fermées depuis une semaine, ainsi que certaines zones commerçantes, en attendant la fin d’un combat fratricide.

Combats nocturnes
De leur côté, les combattants des deux camps continuaient de s’épier, dimanche, dans les quartiers chauds de la ville, tandis qu’obus, mitrailleuses semi-lourdes et francs-tireurs fauchaient leur lot quotidien de victimes. Après une nuit meurtrière qui a fait au moins six morts et une quarantaine de blessés, selon les agences, les échanges de tirs sont retombés dans la journée. Selon l’AFP, chaque quartier a perdu trois hommes dans ces combats. À ce jour, ces combats, déclenchés mardi après la mort des combattants extrémistes libanais à Tell Kalakh, en Syrie, ont fait 19 morts dont deux enfants.
Dès la nuit tombée, des explosions étaient entendues, laissant présager d’un nouveau round de combats. En début de soirée, la tension y était de nouveau très vive. À 22h, un obus qui s’abattait quartier des Américains blessait cinq militaires.
Comment freiner l’afflux d’armes et de munitions à Tripoli ? C’est la question à laquelle a tenté de répondre hier le Conseil supérieur de défense réuni à Baabda sous la présidence du chef de l’État, en présence du Premier ministre, du commandant de l’armée, du chef des services de renseignements de l’armée au Nord et des ministres et chefs de services de sécurité concernés. Les résolutions prises au cours de la réunion sont restées secrètes. Selon certaines indiscrétions, l’État a décidé de faire de Tripoli une " zone de sécurité " et de placer toutes les forces de sécurité sous le commandement de l’armée.
Source: L'Orient Le Jour, édité par moqawama.org

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