Aoun : Le gouvernement Mikati restera au pouvoir "jusqu’à nouvel ordre"

Le chef du Courant patriotique libre (CPL) Michel Aoun a affirmé, que l'actuel gouvernement restera "au pouvoir jusqu'à nouvel ordre", dans un entretien publié mardi par le quotidien as-Safir. "Il est interdit d'entraîner le pays dans le vide politique", a lancé M. Aoun lors d'un entretien avec le journal. Et d'ajouter : "Le gouvernement va poursuivre son travail et accroître sa productivité".
Pour le chef du CPL, le 14 Mars a "franchi toutes les limites de la logique" dans ses appels à faire tomber le Cabinet, après l'assassinat le 19 octobre dernier du chef des renseignements de la police Wissam el-Hassan.
"Nous ne sommes plus affectés par leurs accusations et leurs déclarations injurieuses", a poursuivi M. Aoun. "Pourquoi le gouvernement devrait-il s'en aller ?", s'est-il interrogé.
Le chef du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme a par ailleurs annoncé qu'il ne soutenait pas la formation d'un nouveau gouvernement d'unité nationale ou d'un gouvernement de technocrates.
"Un gouvernement d'union nationale sera rapidement paralysé par les différends entre ses membres", a-t-il affirmé tout en estimant que la formation d'un gouvernement de technocrates serait "impossible" car "les hommes politiques neutres et les technocrates n'existent pas au Liban".
Il a enfin estimé que si le changement de Cabinet était inévitable, la solution serait de former un gouvernement réduit, composé uniquement des chefs des blocs parlementaires du pays.
Source: OLJ
Pour le chef du CPL, le 14 Mars a "franchi toutes les limites de la logique" dans ses appels à faire tomber le Cabinet, après l'assassinat le 19 octobre dernier du chef des renseignements de la police Wissam el-Hassan.

"Nous ne sommes plus affectés par leurs accusations et leurs déclarations injurieuses", a poursuivi M. Aoun. "Pourquoi le gouvernement devrait-il s'en aller ?", s'est-il interrogé.
Le chef du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme a par ailleurs annoncé qu'il ne soutenait pas la formation d'un nouveau gouvernement d'unité nationale ou d'un gouvernement de technocrates.
"Un gouvernement d'union nationale sera rapidement paralysé par les différends entre ses membres", a-t-il affirmé tout en estimant que la formation d'un gouvernement de technocrates serait "impossible" car "les hommes politiques neutres et les technocrates n'existent pas au Liban".
Il a enfin estimé que si le changement de Cabinet était inévitable, la solution serait de former un gouvernement réduit, composé uniquement des chefs des blocs parlementaires du pays.
Source: OLJ
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