Georges Malbrunot: Wissam el-hassan aurait été impliqué dans des affaires de faux témoins

Dans un article publié sur son blog spécialisé dans les Affaires du Moyen Orient, le grand reporter français Georges Malbrunot a porté un regard sceptique sur les antécédents professionnels du chef du bureau de renseignement assassiné Wissam el-Hassan.
Selon lui, el-Hassan aurait été impliqué dans des affaires de fabrication de faux témoins, visant à inculper des personnalités libanaises pro-syriennes.
Ces dernières années, le général el-Hassan avait échappé à plusieurs reprises à des attentats. Il était au centre de l’enquête effectuée par ses hommes des Forces de sécurité intérieure sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, en février 2005 à Beyrouth. A ce titre, il avait collaboré avec les enquêteurs dépêchés par le Tribunal spécial sur le Liban, mis en place après la mort de Hariri pour faire toute la lumière sur cette disparition.
Les services de renseignements français et américains le connaissaient très bien. Cet été, son service a été en pointe dans l’arrestation de l’ancien ministre libanais pro syrien Michel Samaha, accusé de préparer des attentats pour déstabiliser le Liban. Une accusation accueillie avec un certain scepticisme par certains membres de la communauté du renseignement en France, notamment.
"Samaha était bien trop malin pour se laisser embarquer en personne dans une telle opération", affirme un agent, qui privilégie plutôt la piste d'une manipulation par le service de Wissam el-Hassan. Ce ne serait pas la première fois que celui-ci trempe dans un tel montage: après l'assassinat de Rafic Hariri, le service des FSI (celui de W. el-Hassan) avait déjà fabriqué un faux témoin à charge contre Damas, en la personne de Zouheir Siddiq, avec la collaboration d'autres services dans la région, lesquels se retrouvent aujourd'hui comme par hasard engagés dans la lutte pour faire tomber Bachar el-Assad en Syrie.
Les proches de Wissam el-Hassan - notamment dans son entourage professionnel - étaient interrogés par les enquêteurs libanais, qui cherchent à savoir qui l’a ‘’vendu’’. Pour échapper à ses ennemis, Wissam el-Hassan recourrait au leurre: quand il se déplaçait, plusieurs voitures partaient en même temps pour brouiller les pistes.
Source : De Bagdad à Jérusalem, L’Orient indiscret, blog/lefigaro.fr.
Selon lui, el-Hassan aurait été impliqué dans des affaires de fabrication de faux témoins, visant à inculper des personnalités libanaises pro-syriennes.
Ces dernières années, le général el-Hassan avait échappé à plusieurs reprises à des attentats. Il était au centre de l’enquête effectuée par ses hommes des Forces de sécurité intérieure sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, en février 2005 à Beyrouth. A ce titre, il avait collaboré avec les enquêteurs dépêchés par le Tribunal spécial sur le Liban, mis en place après la mort de Hariri pour faire toute la lumière sur cette disparition.
Les services de renseignements français et américains le connaissaient très bien. Cet été, son service a été en pointe dans l’arrestation de l’ancien ministre libanais pro syrien Michel Samaha, accusé de préparer des attentats pour déstabiliser le Liban. Une accusation accueillie avec un certain scepticisme par certains membres de la communauté du renseignement en France, notamment.
"Samaha était bien trop malin pour se laisser embarquer en personne dans une telle opération", affirme un agent, qui privilégie plutôt la piste d'une manipulation par le service de Wissam el-Hassan. Ce ne serait pas la première fois que celui-ci trempe dans un tel montage: après l'assassinat de Rafic Hariri, le service des FSI (celui de W. el-Hassan) avait déjà fabriqué un faux témoin à charge contre Damas, en la personne de Zouheir Siddiq, avec la collaboration d'autres services dans la région, lesquels se retrouvent aujourd'hui comme par hasard engagés dans la lutte pour faire tomber Bachar el-Assad en Syrie.
Les proches de Wissam el-Hassan - notamment dans son entourage professionnel - étaient interrogés par les enquêteurs libanais, qui cherchent à savoir qui l’a ‘’vendu’’. Pour échapper à ses ennemis, Wissam el-Hassan recourrait au leurre: quand il se déplaçait, plusieurs voitures partaient en même temps pour brouiller les pistes.
Source : De Bagdad à Jérusalem, L’Orient indiscret, blog/lefigaro.fr.
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