Polémique en Turquie autour des camps de combattants... les citoyens d’Antioche réclament leur fermeture

La polémique suscitée en Turquie autour des camps des réfugiés syriens, dont certains se sont transformés selon les medias occidentaux et turcs en bases pour l'entrainement et le rassemblement des combattants de différentes nationalités afin de les envoyer en Syrie fait rage.
Commentant l'affaire, le député du parti Républicain du Peuple, Khorchid Gonish, a indiqué qu’``un syrien barbu, qui s'était présenté en tant que responsable du camp, a refusé de nous permettre d'y entrer, alors qu'un deuxième syrien a haussé le ton en proférant des menaces''!
La visite et les débats qui l'ont suivie, ont braqué l'éclairage sur ce camp. Les partis de l'opposition turque ont réclamé l'ouverture du camp devant les représentants du Parlement et de l'opinion publique pour révéler ce qui s'y déroulait. Le gouvernement turc a affirmé que l'entrée au camp, entouré de mesures de sécurité fermes, est interdite pour des raisons sécuritaires. Cependant, les forces de l'opposition et certains quotidiens turcs ont qualifié le camp, de centre de commandement et de rassemblement de combattants syriens et étrangers, où sont planifiées les opérations militaires de la soi-disant Armée Syrienne Libre.
Il est en outre bien connu que le commandant de cette armée, Riad el-Assaad et les hauts officiers déserteurs se trouvent dans ce camp.
Les citoyens d'Antioche réclament la fermeture des camps
Il semble que le problème posé ne concerne pas uniquement le camp ''Abayden''. La ville d'Antioche qui renferme la majorité des camps des réfugiés syriens, souffre depuis quelque
Les habitants de la province d'Antioche, estimés à deux millions et demi, dont la majorité est d'origine arabe et issue de la communauté alaouite, ont dernièrement intensifié leurs mouvements de protestation par les conférences et les manifestations, réclamant la fermeture des camps des réfugiés syriens dans la ville et ont exprimé leur refus à la guerre ou à toute activité hostile à la Syrie.
Ils ont dans le même contexte appelé le gouvernement turc à cesser sa politique d'ingérence directe dans les affaires syriennes internes. Ces mouvements de protestation organisés par les partis turcs et les organisations civiles de la ville sonnent toutefois le glas et avertissent de ce qui pourrait avoir lieu dans la ville d'Antioche qui était toujours le passage de Turquie vers la Syrie et le Moyen Orient et un modèle de coexistence et de fraternité entre les communautés religieuses et ethniques.
Source: Alintiqad, traduit par: moqawama.org
L'un des camps objet des polémiques est celui de ''Abayden'', situé aux frontières syro-turques, dans la ville d'Antioche.
Les polémiques se sont déchainées après l’interdiction de députés du parti du peuple Républicain turc de visiter le camp ''Abayden'', en dépit du permis accordé par les autorités compétentes.
temps d'une situation de sécurité difficile et de tensions. Les habitants de la ville évoquent un déploiement remarquable d'éléments de l'organisation el -Qaeda et de personnes barbues de différentes nationalités. Un fait qui a suscité la terreur chez les habitants. Ces derniers affirment que la majorité des hôpitaux de la ville sont réservés aux blessés évacués de Syrie par les ambulances. Des ambulances qui transportent quotidiennement les blessés des combats des provinces d'Alep ou transportent les armés et les équipements vers la Syrie.
Comments
