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Afghanistan : un soldat français tué un autre blessé

Afghanistan : un soldat français tué un autre blessé
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Franck Bouzet, 45 ans, sous-officier du 13e Bataillon de chasseurs alpins (BCA) de Chambéry, a été tué au cours d’une opération de l’armée afghane dans la province de la Kapisa, hier. Une zone dont la responsabilité a été transférée début juillet aux autorités afghanes, mais où les Français sont toujours présents pour les conseiller.Afghanistan : un soldat français tué un autre blessé

Selon l'armée française, le détachement a été pris à partie « par des tirs d'infanterie et de roquettes » d'un groupe d'une vingtaine d'insurgés à proximité du village de Tagab. Les combats ont fait une dizaine de morts chez les rebelles. Franck Bouzet et l'infirmier militaire Olivier de Vergnette de Lamotte ont été blessés et évacués par hélicoptère vers Kaboul, mais l'adjudant-chef a succombé à ses blessures avant d'arriver. L'infirmier est hors de danger.

L'incident porte à un total de 88 le nombre de soldats français tués depuis le début de l'intervention armée occidentale dans le pays, il y a plus de dix ans, dont 54 dans la province de Kapisa, théâtre d'accrochages incessants entre forces françaises et afghanes d'un côté et talibans de l'autre.

 Un retrait difficile
La France a officiellement transféré début juillet la responsabilité de la sécurité de cette province aux autorités afghanes, mais y a toujours des soldats. Paris, qui comptait 4.000 soldats en Afghanistan à la mi-2011, prévoit de n'en avoir plus que 1.400 fin décembre 2012, soit deux ans avant le départ prévu des dernières troupes de l'Isaf sous la bannière de laquelle ils sont déployés. La France a décidé d'accélérer son retrait du pays après plusieurs incidents meurtriers pour ses soldats en Kapisa depuis un an.
Malgré la présence de 130.000 soldats de l'Isaf, en soutien aux 352.000 militaires et policiers afghans, le gouvernement de Kaboul et ses alliés de l'Isaf n'ont pas réussi à vaincre l'insurrection menée par les talibans, laissant craindre une guerre civile après le retrait occidental.

A chaud
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a exprimé sa « plus vive émotion ». Le détachement de Franck Bouzet fournissait « conseils et appuis au commandement afghan du Kandak 32 », a indiqué le ministre, avant de souligner que « la situation exige de garder le plus grand sang-froid. »« les troupes françaises continueront leur devoir, pour accompagner ce transfert de responsabilités dans les meilleures conditions, » a-t-il martelé.

source: agences

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