La Chine et la Russie entament leurs manœuvres navales conjointes

La Chine et la Russie ont entamé dimanche leurs premières manœuvres navales militaires conjointes près des côtes chinoises.

Baptisées « Coopération de la marine 2012 », les manœuvres ont commencé dimanche 22 avril et dureront jusqu'au 27 avril prochain. Elles se déroulent en mer Jaune, au large des côtes est de la Chine, selon le média officiel China News Service.

Le média a affirmé que ces exercices sont les premiers réalisés conjointement par les Marines des deux pays qui parleront en russe entre eux.

Les manœuvres de cette semaine comprendront des exercices de défense aérienne, de tactiques anti-sous-marines et de recherches et sauvetages, selon Chine Nouvelle.

"Ces exercices, prévus depuis longtemps entre la Chine et la Russie, ont pour but de maintenir la paix régionale et la stabilité", a indiqué un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Liu Weimin, lors d'une conférence de presse.

"Ces manœuvres permettront aux forces armées des deux pays de montrer surtout leur habileté. Cela concerne principalement leur expérience du convoi et de libération des navires attaqués par les pirates. En langage militaire, le but de ces manœuvres est l'interopérabilité des deux marines", a résumé Anatoly Klimenko, le chef adjoint du Centre pour les problèmes stratégiques de l’Asie et de l'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS).

Et d'ajouter : "Tout le monde sait bien que la mer Jaune, la mer de Chine méridionale, et toute la partie sud de l'océan Indien sont des zones où les pirates sont actifs. C’est l’une des raisons principales de la nécessité de l’interaction des deux marines".

De son côté, le rédacteur en chef de la revue russe Défense nationale Natsionalnaïa Oborona, Igor Korotchenko, a considéré que " nous voulons tous la paix et la stabilité de nos frontières dans le cadre des relations de partenariat".

"Les exercices communs et les consultations militaires ont par conséquent un effet positif sur la dynamique des relations entre Moscou et Pékin", a-t-il estimé.

Sources : agences