Le Hamas dénonce la destruction systématique de la ville de Gaza

Par AlAhed avec agences

Le Hamas a dénoncé, dans un communiqué publié mardi 2 septembre, la «destruction systématique» des quartiers de la ville de Gaza par «Israël» au moyen de robots chargés d'explosifs.

Le mouvement de résistance palestinien a fait cette déclaration, quelques jours après le lancement par l’entité sioniste de l'opération «Gideon Chariots II» visant à s'emparer de la ville de Gaza, la plus grande zone urbaine de la bande assiégée située dans le nord, dans son intégralité.

Le communiqué détaille les méthodes sans retenue d’«Israël» pour expulser près d'un million de civils, réfugiés dans la ville après avoir fui les attaques «israéliennes» incessantes contre la bande côtière.

Il mentionne notamment les «bombardements aériens intensifs» sur la ville par «l'armée israélienne fasciste» et «l'utilisation de robots transportant des tonnes d'explosifs dans des zones résidentielles».

Le Hamas mouvement a dénoncé le caractère sans précédent des atrocités, les qualifiant de «crimes de guerre et de crimes contre l'humanité» au regard du droit international.

Il a également condamné le «criminel de guerre» Benjamin Netanyahu, pour avoir déployé ces méthodes afin de poursuivre ses intentions génocidaires, quel qu'en soit le prix.

Plus de 63 500 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées depuis octobre 2023, date à laquelle «Israël» a lancé une guerre génocidaire contre le territoire palestinien.

En novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Guerre, Yoav Gallant, pour leurs crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.

Le Hamas a également dénoncé les tactiques de guerre de l’entité «israélienne», qu'il a considéré comme «nettoyage ethnique criminel».

Lors de ses attaques contre la ville de Gaza plus tôt mardi, l'armée d’occupation a tué plus de dix membres de la famille al-Aff, principalement des femmes et des enfants.

Ailleurs sur le territoire, les forces d'occupation «israéliennes» ont massacré onze personnes, dont sept enfants, dans la ville de Khan Younès, dans le sud de Gaza, en utilisant un drone contre les personnes qui remplissaient leurs jerrycans et bidons d'eau.

Selon le Hamas, ces atrocités «nécessitent une intervention immédiate du Conseil de sécurité de l'ONU pour imposer l'arrêt de ce génocide brutal et demander des comptes aux responsables».

Le Hamas a qualifié les États-Unis de «complices de l’entité israélienne», faisant référence à l'aide militaire et politique sans précédent et indéfectible fournie par Washington à «Israël», au plus fort de la guerre.

«Nous appelons les pays arabes et musulmans ainsi que les peuples épris de liberté du monde à prendre des mesures efficaces et à poursuivre la pression pour mettre fin au crime de génocide commis par l’entité d’occupation sioniste dans la bande de Gaza et à s’opposer à ses projets qui menacent la sécurité et la paix dans toute la région», conclut le communiqué.