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Gaza: Un nouveau nourrisson meurt de malnutrition, l’OMS avertit contre une «trajectoire dangereuse»

Gaza: Un nouveau nourrisson meurt de malnutrition, l’OMS avertit contre une «trajectoire dangereuse»
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Par AlAhed avec agences

Un nouveau nourrisson est mort des suites d’une malnutrition aiguë et d’un manque prolongé de lait infantile, a indiqué une source médicale à l’hôpital Al-Shifa, un centre médical désormais submergé par les urgences nutritionnelles. Cela porte à 134 le nombre total de décès dus à la famine et à la malnutrition, dont 88 enfants.

Ces décès constituent un symptôme alarmant de l’effondrement des systèmes d’approvisionnement sous le blocus «israélien».

Depuis plusieurs mois, les habitants de Gaza font face à des pénuries extrêmes de nourriture, d’eau potable et de médicaments. Selon les organisations humanitaires, des milliers d’enfants souffrent déjà de malnutrition, et les cas de décès liés à la faim ou à des infections évitables se multiplient.

Une aide humanitaire au compte-goutte

«Israël» a permis, dimanche, l’entrée de 100 camions d’aide humanitaire dans l’enclave assiégée.

Selon l’ONU, «Tel Aviv» a certes assoupli certaines restrictions sur l’accès de l’aide à Gaza, mais la quantité reste insuffisante pour «éviter la famine et une crise sanitaire catastrophique.

Face à cette situation critique, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme a lancé un appel pressant à la communauté internationale. Il exhorte tous les États à exercer une pression concrète sur «Israël» afin de permettre un accès sécurisé, immédiat et sans entrave de l’aide humanitaire à Gaza.

«Ce qui se déroule à Gaza et en Cisjordanie est une tragédie quotidienne qui ne peut plus être ignorée», a-t-il déclaré.

Un besoin urgent de 250 000 boîtes de lait infantile chaque mois

Le Bureau d'information du gouvernement de Gaza a tiré la sonnette d’alarme : le territoire a besoin d’au moins 250 000 boîtes de lait infantile par mois pour prévenir une catastrophe nutritionnelle parmi les nourrissons.

Le manque chronique de lait, combiné à la destruction des infrastructures sanitaires et logistiques, met en péril la vie de milliers de bébés dont le développement est déjà compromis par la sous-alimentation.

 L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que le «blocage délibéré» de l’aide humanitaire a coûté la vie à de nombreux habitants.

«La malnutrition suit une trajectoire dangereuse dans la bande de Gaza, marquée par un pic de décès en juillet», a déclaré l’OMS dimanche dans un communiqué.

Aucune preuve que le Hamas a pillé l'aide, selon des officiers «israéliens»

Des officiers supérieurs de l'armée d’occupation «israélienne» ont reconnu qu'il n'y avait aucune preuve que le Hamas ait volé l'aide humanitaire fournie par les Nations Unies pendant le génocide à Gaza, a rapporté le journal «Haaretz».

Citant deux officiers supérieurs et deux autres sources «israéliennes» au courant du dossier, le journal a décrit le système de distribution d'aide de l'ONU à Gaza comme «très efficace» pour livrer de la nourriture aux civils à travers l'enclave.

Leurs déclarations contredisent directement les affirmations répétées des responsables du «gouvernement israélien» selon lesquelles le Hamas détournerait l’aide vers son aile militaire, un discours fréquemment utilisé pour justifier la limitation de l’aide humanitaire au territoire.

Cette reconnaissance intervient dans un contexte de rapports croissants sur la corruption au sein du système d’aide géré par «Israël» et d’accusations internationales croissantes selon lesquelles «Israël» entrave délibérément l’aide humanitaire comme moyen de punition collective contre les civils de Gaza.

CNN avait rapporté que l'administration du président Donald Trump n'avait trouvé aucune preuve étayant les allégations selon lesquelles le Hamas volait des fournitures humanitaires. La chaîne a souligné que le Département d'État américain avait utilisé ces allégations pour justifier son soutien à la «Fondation Gaza Relief», une entité privée controversée et non reconnue par l'ONU, soutenue par «Israël».

Famine provoquée par «Israël»

Depuis le 27 mai, «Israël» a lancé un programme distinct de distribution d'aide par l'intermédiaire de la controversée Fondation de secours pour Gaza, contournant ainsi l'ONU et les agences humanitaires internationales. Cette initiative a été largement rejetée par la communauté humanitaire internationale.

Pendant ce temps, les forces «israéliennes» continuent d'ouvrir le feu sur les Palestiniens rassemblés près des centres de distribution, tuant des centaines de demandeurs d'aide.

La crise alimentaire à Gaza a désormais basculé en une véritable catastrophe humanitaire. Des images bouleversantes révèlent des habitants gravement émaciés, certains réduits à l'état de peau et d’os, s’effondrant sous l’effet de l’épuisement, de la déshydratation et d’une famine prolongée

Génocide «israélien» à Gaza

«Israël» a tué près de 60 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, dans son carnage à Gaza.

Selon l'agence de presse officielle palestinienne WAFA, quelque 11 000 Palestiniens seraient ensevelis sous les décombres de maisons détruites.

Les experts affirment, cependant, que le nombre réel de martyrs dépasse largement celui annoncé par les autorités de Gaza, estimant qu'il pourrait être d'environ 200 000.

Au cours du génocide, «Israël» a réduit en ruines la majeure partie de l’enclave bloquée et a pratiquement déplacé toute sa population.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu et son ancien «ministre de la Guerre» Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

«Israël» est également confronté à une affaire de génocide devant la Cour internationale de Justice pour sa guerre contre l’enclave.

Le moment est propice pour un accord

Dans ce contexte de crise, The «Jerusalem Post» rapporte que certains responsables de l’administration Trump estiment que le moment est venu pour un accord global visant à mettre fin à la guerre et obtenir la libération de tous les captifs. Selon une source diplomatique citée par le journal, les négociations ont repris ces deux derniers jours entre «Israël», le Qatar et l’Égypte.

L’envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Whitkoff, aurait rencontré à plusieurs reprises de hauts responsables qataris sur l’île italienne de Sardaigne.

Ces échanges pourraient marquer une tentative renouvelée de relancer des pourparlers de cessez-le-feu, à un moment où la pression internationale monte et où l’opinion publique mondiale, choquée par l’ampleur des souffrances civiles, exige des mesures immédiates.

 

 

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