Gaza: Trois soldats «israéliens» tués dans une frappe de missile antichar

Par AlAhed avec agences

Trois soldats «israéliens» ont été tués lors de combats dans le nord de la Bande de Gaza, a annoncé l'armée, lundi 14 juillet.

«Nouveau désastre pour l’armée israélienne, survenu dans un contexte de bataille difficile et complexe», voici comment les médias du régime ont décrit l’affrontement survenu dans plusieurs zones, notamment dans l’est de la ville de Gaza.

Un communiqué militaire précise que les soldats décédés servaient dans le 52e bataillon du corps des blindés, tandis qu'un quatrième soldat a été grièvement blessé. Selon le «Yediot Ahronot», les soldats ont été tués dans l'explosion d'un char à Jabalia, probablement causée par un obus anti-char.

Selon des médias «israéliens», l’armée d’occupation a été obligée de lancer une évacuation aérienne, transférant par hélicoptères leurs blessés à l’hôpital militaire «Tal HaShomer», dans le centre de la Palestine occupée. De même, les forces «israéliennes» ont procédé au lancement de grenades fumigènes et de tirs d’artillerie lourde pour sécuriser l’évacuation aérienne depuis la bande de Gaza.

Entre-temps, les Brigades d’al-Qassam, aile militaire du Hamas, ont annoncé que leurs combattants avaient pris pour cible un véhicule blindé de transport de troupes (VBTT) avec une roquette Yassin-105 dans le nord de la ville de Khan Younès.

Bien que plus de 21 mois se soient écoulés depuis le début de la guerre génocidaire, le 7 octobre 2023, les factions de la résistance palestinienne continuent de tendre des embuscades savamment planifiées dans la région, infligeant des pertes aux forces «israéliennes» et démontrant ainsi l'incapacité de «Tel-Aviv» à atteindre ses objectifs de guerre.

Selon l’armée «israélienne», au moins 893 soldats ont été tués et 6 099 autres blessés depuis le déclenchement de la guerre dans la Bande de Gaza à la fin de l'année 2023.

Rejetant les appels internationaux à un cessez-le-feu, «Israël» poursuit une offensive brutale sur Gaza depuis la fin octobre 2023, tuant près de 58 400 Palestiniens, dont la majorité sont des femmes et des enfants.

Les bombardements incessants ont détruit l'enclave et entraîné des pénuries alimentaires et une propagation des maladies.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre du «Premier ministre israélien», Benjamin Netanyahu et de son ancien «ministre de la Guerre», Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis à Gaza.

«Israël» est également poursuivi pour «crime de génocide» devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour la guerre qu'il mène contre l'enclave palestinienne.