Gaza: L’indignation mondiale grandit après l’interception par «Israël» du navire humanitaire Madleen

Par AlAhed avec agences
Les condamnations se multiplient après l'interception de l'armée «israélienne» du navire humanitaire Madleen, qui tentait de briser le blocus imposé par «Israël» sur la bande de Gaza.
Ce bateau, qui fait partie de la Flotille pour la Libération de Gaza, était parti le 1er juin de Sicile dans le but de briser le blocus imposé à Gaza par «Israël». Dans la nuit de dimanche à lundi, il a été arraisonné par l’armée «israélienne» dans les eaux internationales. Il a depuis été ramené au port «israélien» d’«Ashdod». Les 12 activistes seront renvoyés dans leur pays d’origine, selon les autorités «israéliennes».
En Suisse, plusieurs centaines de manifestants propalestiniens ont temporairement bloqué lundi des voies dans les gares de Genève et Lausanne. Environ 300 personnes ont occupé deux voies à la gare de Genève, en début de soirée, brandissant des drapeaux palestiniens. Le mouvement aurait pris forme sur les réseaux sociaux de façon spontanée suite à l’interception par la marine «israélienne» du bateau Madleen transportant de l’aide humanitaire pour Gaza.
Dans la gare de Genève, les manifestants ont empêché durant une heure, tout passage de train sur deux quais, entraînant annulations et retards. La situation s’est ensuite reproduite à la gare de Lausanne.
A Bruxelles, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées lundi soir devant la Bourse de Bruxelles pour manifester contre l’interception par «Israël» du voilier humanitaire Madleen, et la violence persistante dans la bande de Gaza.
Depuis le début de l’offensive israélienne sur ce territoire palestinien, des manifestations ont lieu chaque semaine devant la Bourse mais la protestation de ce lundi a attiré davantage de manifestants qu’à l’accoutumée. La police est déployée en masse sur place.
Les manifestants devant la Bourse de Bruxelles ont exprimé leur fureur face aux agissements de la marine «israélienne». Ils ont réclamé la fin de l’invasion et de l’occupation de la bande de Gaza par «Israël». Selon eux, l’armée «israélienne» commet un génocide dans le territoire palestinien. Ils exigent de l’Europe ainsi que de la communauté internationale qu’elles prennent des mesures immédiates contre «Israël».
En Grèce, les partis d’opposition ont condamné l’interception par «Israël» du navire humanitaire Madleen.
SYRIZA, le Parti communiste grec (KKE), le parti Nouvelle Gauche et le Mouvement pour la démocratie ont exprimé leur soutien aux militants à bord du navire et critiqué le silence du gouvernement grec face aux agissements d’«Israël».
Le dirigeant de SYRIZA, Sokratis Famellos, a déclaré sur Facebook que le Madleen ne représentait aucune menace et constituait au contraire «un acte nécessaire de solidarité», mais qu’il a été accueilli par la force.
Dans un communiqué, le KKE a dénoncé l’interception du navire par «Israël» ainsi que la détention et l’expulsion de ses passagers, qualifiant ces actes «d’inacceptables et condamnables».
Le parti a également accusé «Israël» de commettre un génocide contre le peuple palestinien et de bloquer l’accès à l’aide humanitaire avec le soutien des États-Unis, de l’OTAN et de l’Union européenne.
Le KKE a par ailleurs tenu le gouvernement grec pour responsable du maintien de la coopération militaire avec «Israël» et de son refus de condamner cette intervention.
Le dirigeant de Nouvelle Gauche, Alexis Haritsis, a critiqué le «gouvernement du Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu, la qualifiant de «gouvernement d’extrême droite qui viole le droit international».
Stefanos Kasselakis, chef du Mouvement pour la démocratie, s’est également exprimé sur Facebook, affirmant qu’en vertu du droit international, un navire ne peut être saisi que s’il existe des preuves qu’il transporte des armes, de la drogue ou qu’il est lié au terrorisme.
Comments


