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L’Espagne et la Slovénie appellent à un embargo sur les armes vendues à «Israël»

L’Espagne et la Slovénie appellent à un embargo sur les armes vendues à «Israël»
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Par AlAhed avec agences

L’Espagne et la Slovénie réclament une réponse forte de l’UE face à la guerre «israélienne» barbare à Gaza, appelant à un embargo sur les armes, à des sanctions économiques et à la relance d’une solution à deux États.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a rencontré le Premier ministre slovène Robert Golob à Madrid pour marquer le premier anniversaire de la reconnaissance de l'État palestinien par les deux pays.

«Il ne peut y avoir deux poids, deux mesures concernant Gaza ou l'Ukraine. Et je crois que l'Espagne et la Slovénie font preuve de cohérence en défendant les deux», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Il a ajouté que les deux dirigeants étaient également convenus de «faire entendre leur voix face aux violations flagrantes et quotidiennes des droits de l'homme et aux plus de 50 000 vies perdues à cause des attaques israéliennes contre la population palestinienne».

Les deux dirigeants ont également réitéré leurs appels à une «solution viable à deux États», à un cessez-le-feu, au retour des otages et à une aide humanitaire suffisante pour Gaza.

Sanchez a également commenté le discours larmoyant de l'ambassadeur palestinien au Conseil de sécurité de l'ONU mercredi.

«C'était une scène émouvante pour ceux qui croient au droit international et à l'ordre international, de le voir fondre en larmes face à l'indifférence de la communauté internationale face aux souffrances de son peuple», a-t-il déploré.

Golob a dénoncé la «catastrophe» à Gaza, mais a exprimé l'espoir que la communauté internationale puisse contribuer à y mettre un terme.

«En juin, de nombreuses réunions auront lieu sur ce sujet, et nous espérons voir un peu de lumière, un soulagement pour la population gazaouie» , a-t-il affirmé.

Dimanche, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a annoncé lors d'une réunion distincte de dirigeants à Madrid que les pays feraient pression pour que la réunion de l'ONU du 16 juin soit utilisée comme un «grand mouvement pour la reconnaissance d'un État palestinien».

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