noscript

Please Wait...

Gaza: «Israël» lance de vastes offensives terrestres, les hôpitaux publics hors service

Gaza: «Israël» lance de vastes offensives terrestres, les hôpitaux publics hors service
folder_openPalestine access_time depuis 12 jours
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec agences

Un cessez-le-feu est-il possible à Gaza où les offensives «israéliennes» s'intensifient ? Des négociations indirectes se tiennent au Qatar pendant que le territoire palestinien est ravagé.

«Israël» poursuit l'escalade, en dépit des critiques internationales croissantes. Dimanche, l'armée «israélienne» a annoncé lancer de «vastes opérations terrestres dans le nord et le sud de la bande de Gaza». Un bilan provisoire faisait état, dimanche après-midi, de cinquante nouveaux morts. Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de secours, a affirmé que des bombardements ont visé des habitations et des tentes de déplacés et que de nombreux enfants comptent parmi les victimes.

Hôpitaux hors service

Le ministère de la Santé dans la bande de Gaza a de son côté annoncé ce dimanche que «tous les hôpitaux publics» du nord du territoire palestinien étaient hors service après que l'armée «israélienne» a assiégé le dernier hôpital public fonctionnel dans le secteur.

«L'occupation israélienne a intensifié son siège, avec des tirs nourris autour de l'hôpital indonésien et de ses environs, empêchant l'arrivée des patients, du personnel médical et des fournitures médicales, ce qui a contraint l'hôpital à fermer», a indiqué le ministère dans un communiqué, ajoutant que «tous les hôpitaux publics du gouvernorat de Gaza, dans le nord, sont désormais hors service».

Du plus, l'hôpital al-Shifa de la ville de Gaza, le plus grand de l'enclave, a «un besoin urgent et criant de dons de sang de tous types», selon un communiqué publié sur la chaîne Telegram du ministère de la Santé.

Ceci est «dû à la grave pénurie de stock de la banque du sang du fait des circonstances actuelles», a-t-il précisé, faisant référence à l'intensification récente des frappes «israéliennes» dans la bande de Gaza.

Les secours paralysés

Concernant les secours, les quatre véhicules de la Défense civile de Gaza sont hors service ; les services risquent d’être interrompus «d'ici 72 heures», selon cette organisation.

L'intensité des frappes aériennes «israéliennes» continue de s'intensifier, empêchant la Défense civile de Gaza de répondre aux appels d'urgence, indique le service dans un communiqué sur Telegram.

L'organisation a déclaré être victime d’une «pénurie de ressources essentielles, notamment de carburant, d'équipements de sauvetage lourds, de pièces détachées et de fournitures de réparation de véhicules».

«En conséquence, nous annonçons que 75% des véhicules de la Défense civile sont désormais hors service dans tous les gouvernorats de la bande de Gaza, faute de carburant nécessaire à leur fonctionnement», a-t-elle déclaré.

Le communiqué ajoute qu'«Israël» continue de bloquer l'entrée de carburant, même en quantités minimes, nécessaire au maintien de nos services humanitaires.

L'exil des membres du Hamas, condition au cessez-le-feu

Le «Premier ministre israélien», Benjamin Netanyahu, a indiqué dimanche que «Tel Aviv» était ouvert à un accord avec le Hamas qui inclurait la «fin des combats».

«L'équipe de négociation à Doha s'efforce d'épuiser toutes les possibilités d'accord», a indiqué le bureau de Benjamin Netanyahu dans un communiqué, que ce soit dans le cadre du plan Witkoff ou dans le cadre d'une fin des combats qui inclurait la libération de tous les captifs, l'exil des membres du Hamas et le désarmement de la bande de Gaza.

Tout le week-end, les voix se sont élevées en vain pour appeler à faire taire les armes. Il faut «arrêter le massacre à Gaza», a déclaré le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, tandis que le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, lançait «ça suffit». «Tout un peuple est soumis à une force militaire écrasante et disproportionnée», a déclaré le président du Conseil européen António Costa. Le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a estimé qu'«à Gaza, la situation des Palestiniens est plus qu'atroce et plus qu'inhumaine.»

Comments

//