Violation du droit international : Le Hamas condamne la fermeture de six écoles de l’ONU par ’Israël’ à Al-Qods

Par AlAhed avec agences

Le mouvement de résistance islamique palestinien, Hamas, a fermement condamné la fermeture par les forces d'occupation "israéliennes" de six écoles gérées par l’ONU à Al-Qods occupée, la qualifiant de violation flagrante des lois et conventions internationales.

Dans un communiqué rendu public le jeudi 8 mai, le Hamas a déclaré que l’assaut contre les écoles de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans la ville occupée d'Al-Qods, ainsi que leur fermeture subséquente au terme d’une expulsion forcée des élèves et des enseignants, constituent une attaque directe contre l’ensemble du dispositif des Nations Unies et ses institutions.

De telles mesures criminelles s’inscrivent dans la guerre globale menée par l'entité sioniste contre l’existence et l’identité palestiniennes, précise le communiqué du Hamas.

Ainsi, le mouvement palestinien a appelé l’ONU et tous les organismes internationaux compétents à prendre des mesures urgentes et efficaces pour mettre fin aux violations commises par l'entité israélienne et garantir le retour de plus de 800 enfants palestiniens dans leurs salles de classe.

Le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, avait déjà dénoncé les attaques israéliennes contre les écoles de l’agence, rappelant que ces établissements sont des locaux protégés des Nations Unies et que leur fermeture constituait une attaque contre les enfants et le droit à l’éducation.

Depuis que l’armée "israélienne" a rompu un accord de cessez-le-feu de deux mois avec le Hamas à la mi-mars, l’entité occupante bloque l’entrée de toute aide humanitaire, y compris les médicaments, le carburant et les vivres à Gaza. Cette situation a considérablement aggravé la crise humanitaire, au point que l’eau potable y est devenue extrêmement rare.

Il a été établi que des dizaines de personnes, pour la plupart des enfants, ont perdu la vie de manière irréversible en raison de carences nutritionnelles.

Un rapport de la Banque mondiale indique que la crise actuelle à Gaza a rendu la quasi-totalité de sa population presque entièrement dépendante de l’aide humanitaire, en raison de la guerre et du blocus prolongés.

Près de 2,3 millions d’habitants de Gaza ont été déplacés, souvent à plusieurs reprises, depuis le lancement de l’offensive israélienne sur le territoire en octobre 2023.