Palestine occupée: Un nouveau détenu décède dans les geôles «israéliennes»

Par AlAhed avec sites web

Un détenu palestinien est décédé dimanche 20 avril à l'hôpital «israélien» Hadassah après son transfert de la prison d'«Ofer», selon le Club des prisonniers palestiniens.

Nasser Khalil Radaideh (49 ans) de la ville d'Al-Ubeidiya en Cisjordanie occupée, s'ajoute à la liste des martyrs du mouvement des prisonniers qui sont morts à la suite des crimes organisés pratiqués par le système pénitentiaire «israélien» d'une manière sans précédent depuis le début du génocide en cours.

Radaideh était détenu depuis le 18 septembre 2023, après avoir été battu par les forces d'occupation à l'époque. Il est le deuxième prisonnier à être déclaré mort dans les prisons de l'occupation en quatre jours. Marié et père de sept enfants, il a passé un certain temps à l'hôpital «Shaare Zedek» après son arrestation et ses graves blessures, mais sa santé s'est ensuite stabilisée, selon les informations dont disposent les institutions et sur la base des visites qui lui ont été effectuées à l'époque.

Avec la mort du détenu Radaideh, le nombre de prisonniers et détenus martyrs depuis le début de la guerre d'extermination, s'élève à 65, dont les identités sont connues, dans le contexte du crime permanent de disparition forcée.

Parmi eux se trouvaient au moins 40 martyrs de Gaza, ce qui fait de cette période la plus sanglante de l’histoire du mouvement des prisonniers et de notre peuple.

Le nombre de martyrs du mouvement des prisonniers dont l'identité est connue depuis 1967 a atteint 302 à ce jour, tandis que le nombre de prisonniers martyrs dont les corps sont toujours détenus a atteint 74, dont 63 martyrs depuis le début du génocide.

La Commission des affaires des détenus et le Club des prisonniers palestiniens ont souligné, dans une déclaration commune, que le nombre croissant de martyrs parmi les prisonniers prendra une tournure plus dangereuse avec la détention continue de milliers de personnes dans les prisons de l'occupation et leur exposition continue à des crimes systématiques, notamment : la torture, la famine, les agressions de toutes sortes, les crimes médicaux, les agressions sexuelles et l'imposition délibérée de conditions qui conduisent à leur infection par des maladies graves et contagieuses, telles que la gale, en plus des politiques sans précédent de vol et de privation.

Le communiqué ajoute que la mort du détenu Radaideh constitue un nouveau crime ajouté au bilan de la brutalité «israélienne», qui a perpétré toutes les formes de crimes contre les prisonniers dans le but de les tuer. Ces crimes constituent un autre aspect du génocide en cours.

Les deux instances ont tenu l'occupation pleinement responsable du martyre du détenu Radaideh, et ont renouvelé leur demande au système international des droits de l'homme d'avancer dans la prise de décisions efficaces pour tenir les dirigeants de l'occupation responsables des crimes de guerre commis contre le peuple palestinien.

Elles ont également demandé d'imposer des sanctions à l'occupation qui la forceraient à un isolement international clair, et restaureraient le système des droits de l'homme à son rôle fondamental pour lequel il existe, et mettraient fin à l'état terrifiant d'impuissance qui l'a affligé pendant la guerre d'extermination, et mettraient fin à l'état d'immunité exceptionnelle que le monde a accordé à l’entité «israélienne», le considérant au-dessus de toute responsabilité, de toute obligation de rendre des comptes et de toute punition.