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Gaza: Manifestations dans le monde arabe pour exiger la fin de la guerre «israélienne»

Gaza: Manifestations dans le monde arabe pour exiger la fin de la guerre «israélienne»
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Par AlAhed avec agences

Des foules de manifestants se sont rassemblées lundi 7 avril dans plusieurs villes du monde arabe pour exiger la fin de la guerre meurtrière menée par «Israël» contre la Bande de Gaza.

En Tunisie, des centaines d'étudiants ont manifesté sur l'avenue Habib Bourguiba de la capitale, en brandissant des drapeaux palestiniens et du Hamas. Des manifestants se sont également rassemblés devant le théâtre municipal de Tunis avant de se rendre à l'ambassade de France située à proximité. Les syndicats marocains ont également annoncé une grève générale dans tout le pays d'Afrique du Nord, y compris dans plusieurs établissements d'enseignement, afin d'attirer l'attention sur les appels à l'arrêt de la guerre israélienne contre Gaza.

En Syrie, des centaines de personnes ont participé à un rassemblement dans la capitale Damas pour protester contre les attaques «israéliennes» contre la Syrie et le peuple palestinien.

En Egypte, des rassemblements populaires ont eu lieu dans plusieurs gouvernorats, dont Le Caire, Beheira, Dakahlia, Kafr El-Sheikh, Gharbia, Menoufia et Qena. Les manifestants se sont dirigés vers le passage de Rafah quelques heures avant la visite du président français Emmanuel Macron mardi dans la ville d'Al-Arish.

Des milliers de personnes ont manifesté lundi devant l’ambassade des Etats-Unis à Nouakchott, en parallèle d’une grève largement suivie, pour dénoncer le génocide à Gaza à l’appel d’un collectif de syndicats.

En Mauritanie, quelque 3 000 manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade américaine, située dans un quartier résidentiel dans la partie nord de Nouakchott, arborant des drapeaux palestiniens et scandant des slogans hostiles aux USA et «Israël».

Ce collectif, récemment créé et regroupant notamment des syndicats d’enseignants et d’étudiants, des opérateurs économiques, des professionnels de la santé et le barreau mauritanien, avait appelé en même temps à une journée de grève pour soutenir les Palestiniens.

L’Université de Nouakchott et plusieurs instituts et écoles sont restés fermés lundi à la suite de ce mot d’ordre, et la majorité des commerces n’ont pas ouvert dans le principal marché de la capitale.

Les participants ont hissé les drapeaux de l'Égypte et de la Palestine, scandé des slogans rejetant le déplacement des Palestiniens de leurs terres occupées et dénonçant les crimes de génocide commis par l'occupation «israélienne» contre les Palestiniens à Gaza depuis le 7 octobre 2023.

L'armée «israélienne» a repris ses attaques meurtrières contre la Bande de Gaza le 18 mars. Depuis lors, elle a tué près de 1 400 personnes, en a blessé plus de 3 400 autres et fait voler en éclats l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers qui avait été conclu en janvier.

La semaine dernière, le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il allait intensifier les attaques contre Gaza, alors que des efforts sont en cours pour mettre en œuvre le plan du président américain Donald Trump visant à déplacer les Palestiniens hors de l'enclave.

Plus de 50 700 Palestiniens ont été tués par la guerre «israélienne» depuis octobre 2023, la plupart d'entre eux étant des femmes et des enfants.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre de Netanyahu et de son ancien «ministre de la Guerre», Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans la Bande de Gaza.

«Israël» est également poursuivi pour «crime de génocide» devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de la guerre qu'il fait subir à l'enclave palestinienne.

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