Par AlAhed avec agences

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaei, a déclaré lundi que si des négociations indirectes s'ouvraient entre son pays et les Etats-Unis, Oman serait l'un des principaux candidats à la médiation.

Il a émis ces remarques lors d'une conférence de presse hebdomadaire à Téhéran, en commentant la possibilité de négociations indirectes entre l'Iran et les Etats-Unis sur le programme nucléaire de l'Iran et le rôle de la tierce partie dans le processus.

M. Baghaei a déclaré : "Les antécédents de la participation d'autres parties à l'avancement des négociations indirectes (entre l'Iran et les Etats-Unis) sont clairs. Dans certains cas, le responsable de la politique étrangère de l'Union européenne a joué ce rôle et, ces dernières années et auparavant, Oman a bien joué ce rôle. Si un tel processus s'amorce, Oman sera l'un des principaux candidats à cette tâche".

Il a qualifié de "généreuse et basée sur une décision responsable et sage" la réponse de Téhéran à une lettre envoyée le mois dernier par le président américain Donald Trump proposant des pourparlers sur le programme nucléaire iranien, notant que la réponse avait été faite compte tenu de l'histoire de la question et des processus relatifs aux négociations nucléaires entre l'Iran et d'autres parties au cours de la dernière décennie.

En ce qui concerne les menaces américano-israéliennes d'attaquer les installations nucléaires iraniennes, M. Baghaei a déclaré : "Nous répondrons à toute agression contre le territoire de notre pays avec toute la force nécessaire".

Début mars, Donald Trump a déclaré avoir envoyé une lettre aux dirigeants iraniens via les Emirats arabes unis, proposant des négociations directes sur les activités nucléaires de Téhéran.

Le président iranien Massoud Pezeshkian a confirmé par la suite qu'en réponse à cette lettre, Téhéran avait rejeté la proposition de négociations directes, mais était ouvert à d'éventuelles négociations indirectes.