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Etudiantes réprimées : les protestations se propagent en Arabie Saoudite

Etudiantes réprimées : les protestations se propagent en Arabie Saoudite
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Plus de 50 étudiantes ont été blessées, évanouies et asphyxiées après avoir été violement réprimées, lors d'une protestation organisée par les étudiantes de l'Université du Roi khaled dans la ville d'Abha, selon un rapport publié par le Réseau arabe de l'information des droits de l'homme.

"La colère s'est propagée vers d'autres régions du royaume, comme les villes de Riad, Namas, Arar, Al-Qatif et Al-Rabiya, dans le sillage des mouvements de protestation sans précédent qui ont lieu en Arabie SaoEtudiantes réprimées : les protestations se propagent en Arabie Saouditeudite", a ajouté le texte.

L'ONG a expliqué qu'un évènement similaire à celui de l'université d'Abha est survenu à l'Université de Tiba à Médine. En effet, un étudiant a été expulsé après avoir critiqué publiquement la situation déplorable de l'université, lors d'une réunion ouverte avec le directeur de l'université. Citant ce fait, l'ONG a souligné le comportement abusif de la majorité des universités saoudiennes à l'égard de leurs étudiants.

Elle a également fait état d'un affrontement qui a eu lieu dans la région d'Al-Qatif, entre la police et un groupe de manifestants revendiquant la justice sociale, où un manifestant a été tué et plusieurs autres ont été blessés. "Les autorités saoudiennes essaient de conférer à ces manifestations un caractère confessionnel, puisque la majorité des habitants d'Al-Qatif sont de la confession chiite", a martelé l'ONG.

"La répression des citoyens par le gouvernement saoudien ne lui sera pas utile, et cet état de colère sociale ne peut être réglé que par le dialogue", a déclaré l'ONG. Elle a également appelé les autorités saoudiennes à tirer des leçons des révolutions des peuples arabes contre leurs gouverneurs, et a considéré que les revendications de l'égalité et la dignité des citoyens saoudiens doivent entraîner un changement de politique, à la base des principes de la liberté et du respect des droits de l'homme.

Sur un autre plan, le directeur de la Garde nationale saoudienne Meteb ben Abdallah Ben Abdel Aziz s'est contenté d'afficher son regret à l'égard des évènements de l'Université du Roi khaled à Abha, les qualifiant de "phénomènes étrangers à notre société".

"La sécurité et la stabilité du pays est la responsabilité de tout le monde, et la correction des erreurs ne se fait pas par des moyens qui portent atteinte à la stabilité et la sécurité de l'Etat", a-t-il estimé.

"Des parties extérieures ciblent la stabilité et la sécurité dans notre pays", a ajouté le prince Meteb lors d'une réunion avec des responsables, sans préciser de quelles parties s'agit-il, selon l'agence de presse saoudienne WASS.

Source : agences

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