Syrie: les résolutions de la LA une couverture pour les terroristes

Le ministère syrien des Affaires étrangères a envoyé deux messages au secrétaire général des Nations Unies et au président du Conseil de Sécurité à propos les évènements en Syrie et l’armement de l’opposition.
“Les résolutions prises par la Ligue Arabe et l'Assemblée générale de l'ONU n'étaient que l'expression de l’appui illégal de l’opposition armée, ce qui contradit la Charte des Nations Unies”, a rapporté la télévision officielle syrienne citant le ministère.
Les messages ont souligné que “face aux actes terroristes, les autorités concernées s'étaient vus obligées de prendre les mesures opportunes pour défendre les citoyens innocents et leurs biens, ainsi que la dignité de l'Etat et ses institutions”.
“Quand l'Etat avait assumé ses responsabilités, des parties arabes et occidentales, en relation avec les groupes armés, ont mené des campagnes injustifiables annonçant ouvertement leur appui financier et politique aux actes terroristes, et tentant par la suite de déformer l'image de la Syrie et de mobiliser l'opinion publique mondiale contre elle par différents moyens dont des réunions permanentes de la Ligue Arabe, du Conseil des droits de l'homme, de l'Assemblée générale et du Conseil de Sécurité de l'ONU”, précisent les textes.
Sur le terrain, après que Baba Amr, quartier de Homs et bastion des insurgés syriens, était bel et bien tombée sous la main de l’armée régulière syrienne, qui avait mené l’assaut final sur quatre fronts et avait traqué les hommes armés dans les vergers avoisinants, un convoi du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et du Croissant rouge arabe syrien (CRAS) se sont dirigés vers Homs, pour fournir des aides aux civiles.
Pour sa part, le premier ministre russe Vladimir Poutine a souligné la différence entre les évènements sur le terrain en Syrie et les informations rapportées par les agences d'information internationales "qui sélectionnent les nouvelles sur la Syrie".
Le candidat à la présidentielle russe a confirmé que la Russie n'a pas en Syrie d'intérêts privilégiés, économiques ou autres, qui l'obligeraient à protéger le régime du président Bachar el-Assad.
"Nous n'avons pas de relations privilégiées avec la Syrie. Nous avons une position de principe portant sur le règlement de conflits de ce type et nous ne nous faisons l'avocat d'aucune des parties", a-t-il affirmé.
M.Poutine a expliqué, lors d'un entretien avec les rédacteurs en chef des journaux occidentaux, que "le principe consiste à ne pas avantager une des parties hostiles, mais à les obliger à se mettre à la table de négociations pour s'entendre sur des conditions acceptables pour cesser le feu et les victimes, entamer des réformes politiques qui seraient acceptées par tous les participants au conflit"
En outre, le ministère russe des AE a insisté sur le fait qu'“il traite la crise en Syrie sur la base du déploiement de la paix et la défense de la justice”.
''Il n'y a pas de projet de résolution au Conseil de Sécurité sur la situation humanitaire en Syrie'', a souligné Alexandre Loukachevitch, dans une déclaration au site ''Russia Today''.
Le porte-parole du ministère russe des AE, a aussi critiqué les récentes déclarations de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, au sujet de la Syrie.
"Ces déclarations ignorent la position de la Russie qui appelle à un dialogue global en Syrie et s'oppose à toute ingérence étrangère dans les affaires de ce pays", a-t-il ajouté.
Il a précisé: “Tant que des parties étrangères continuent d'inciter les groupes armés à rejeter le dialogue et à poursuivre les actes armés, la souffrance des civils innocents va augmenter”.
Et d’ajouter, le vice ministre russe des Affaires Etrangères, Guinadi Gatilov, a affirmé que “la résolution du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur la Syrie était unilatérale et politisée et ne permettera pas de résoudre la crise en Syrie”.
Parallèlement, la France a pris la décision de fermer son ambassade en Syrie.
« Nous ne ferons rien tant qu'il n'y aura pas une résolution du Conseil de sécurité », a indiqué le président Nicolas Sarkozy, à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles, tout en annonçant la fermeture de l'ambassade de France en Syrie.

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