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L’Arabie Saoudite attend son printemps!

L’Arabie Saoudite attend son printemps!
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« L’Arabie Saoudite souffre de la corruption et de la répression », a indiqué Saad Fakih, président du mouvement de la réforme islamique en Arabie Saoudite précisant que « les conditions sont prêtes pour une révolution », mais que « les réformateurs sont toujours hésitants ».

Dans un article intitulé « l’Arabie Saoudite attend son printemps » et publié par le quotidien britanniqueL’Arabie Saoudite attend son printemps! Guardian, ce réfugié saoudien écrit que « la plupart des facteurs ayant provoqué les révolutions du printemps arabe existent en Arabie Saoudite. Le régime arrête des dizaines de milliers de détenus politiques, sans aucune charge pour la plupart. La corruption devient plus importante, et plus de 100 milliards de dollars ont disparu du dernier budget de l’Etat ».

Selon lui, « la famille royale traite le peuple et le pays comme étant une propriété privée, alors que le taux de chômage augmente considérablement. De plus, 22% de la population vivent dans la pauvreté ».

Critiquant les médias occidentaux qui « insistent uniquement sur les manifestations des chiites et la situation de la femme dans le pays », il a accusé le régime saoudien « d’exploiter les manifestations chiites pour alerter la majorité sunnite du danger de la domination chiite ».

Pourquoi donc la révolution n’a pas encore éclaté en Arabie Saoudite? « Parce que les réformateurs hésitent toujours d’exprimer leurs points de vue publiquement. Que dire alors au sujet de la prise de mesures concrètes sur le terrain? », s'interroge Fakih.

Tout en fustigeant les médias qui lient le changement dans le pays au chaos et à l’effusion du sang, le Saoudien en exil assure que « le changement s’approche du royaume saoudien, et que ce changement pourrait commencer avec la mort du roi Abdallah, âgé de 90 ans, ou avec un incident similaire à ce qui a eu lieu en Tunisie, avec Mohammed Bouazizi ».

Dans ce contexte, le ministère saoudien de l'intérieur a annoncé l'interdiction de toute manifestation dans le Royaume, la qualifiant de “contraire à la loi islamique (charia)”.

Dans un communiqué, le ministère a indiqué que “les forces de sécurité prendront toutes les mesures nécessaires pour empêcher les manifestations”.

« Le Royaume interdit les manifestations, les processions et les sit-in pour leur contradiction avec les principes de la charia islamique et avec les valeurs et les mœurs de la société saoudienne », a rapporté l’agence de presse saoudienne citant un porte-parole sécuritaire.

Selon lui, “cette position vient en riposte aux tentatives de certaines parties de contourner les règlements, les instructions et les procédures en vigueur pour réaliser des objectifs illégaux”.

Notons que les autorités saoudiennes, qui se présentent comme étant le premier défenseur des lois islamiques, organisent ces jours-ci le festival d’al Janadriya, qui comprend des concerts musicaux et des rencontres mixtes, suscitant ainsi l’indignation des milieux religieux !

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