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L’Irak refuse d’armer l’opposition syrienne

L’Irak refuse d’armer l’opposition syrienne
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Le gouvernement irakien a informé la Ligue arabe de son rejet catégorique de la proposition qataro-saoudienne d’armer l’opposition syrienne.

Mariam Rayyes, la conseillère du Premier ministre irakien Nouri Maliki a annoncé que « cette initiativeL’Irak refuse d’armer l’opposition syrienne provoquera un chaos global et une guerre civile en Syrie, pour cette raison le gouvernement irakien refuse catégoriquement la proposition d’armer l’opposition syrienne ».

Et d’ajouter que son pays soutient le processus de dialogue entre le gouvernement et l’opposition ainsi que les réformes politiques.

Lors de la conférence des soi-disant « Amis de la Syrie » à Tunis, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud al-Fayçal, avait qualifié d’"excellente" l’idée d’armer l’opposition syrienne ajoutant que "la seule issue à la crise syrienne est la transition du pouvoir, bon gré mal gré".

Dans ce cadrem des députés irakiens ont exprimé leur soutien à la position du gouvernement, en rejetant les propositions de l'Arabie saoudite et du Qatar visant à armer l'opposition syrienne.

Dans ce contexte, le MP de la Liste irakienne, Salah al-Jubouri, s’est dit favorable à la position du gouvernement, considérant l'armement de l'opposition syrienne « une ingérence dans les affaires internes de la Syrie »

« C’est au peuple syrien de choisir son gouvernement, aucun changement ne peut être effectué par la force d'armes », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le député de « la coalition de l'Etat de droit », Ali Chalah, a indiqué que « l'armement de toute partie de la crise syrienne donnera à la situation des dimensions sanguines et résultera une guerre civile sévère, qui peut dépasser les frontières de la Syrie ».

Le quotidien américain "The Wall Street Journal" avait récemment publié un rapport, faisant état des pressions exercées par des responsables saoudiens et qataris sur des dirigeants des tribaux irakiens dans la province d'Anbar, limitrophe à la Syrie, les incitant à aider dans la contrebande d'armes pour des groupes d’opposition syrienne armés.

Mais selon le rapport, “la plupart des chefs de tribus ont refusé de s'impliquer dans le soutien du conflit armé en Syrie comme ils ont goûté l'amertume d'un conflit qui a duré plusieurs années. 

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