L’ambassadeur syrien au Liban: les propos du Raï reflètent une vision nationale et politique équilibrée et responsable

L'ambassadeur de la Syrie au Liban, Abdel Karim Ali, a salué les dernières déclarations du patriarche maronite Béchara Raï, à l'égard des évènements en Syrie, les qualifiant de "responsables et profondes".

"Les positions du M.Raï méritent d'être louées. Elles reflètent une vision nationale et politique équilibrée et responsable qui va en parallèle avec le rôle de l'église face au complot qui vise toute la région. Elles reflètent également l'opinion du Vatican", a-t-il affirmé.

Lors d'une interview à la radio Annour, l'ambassadeur syrien a confirmé que "ce qui concerne Damas est le fait que le gouvernement libanais réussit dans son travail en réalisant les requêtes de son peuple".
M.Ali a qualifié de "bonne" la relation entre la Syrie et le PM libanais Nagib Mikati, souligant la présence des contacts continus entre les deux pays.

Evoquant la situation en Syrie, il a déclaré que le complot tramé contre son pays n'est pas nouveau.
"La Syrie s'est accoutumée à faire face et à surmonter le blocus. Nous sommes forts sur le plan économique et nous avons une autosuffisance pour assurer les besoins des citoyens", a-t-il souligné.
"Les Syriens à l'intérieur comme à l'étranger n'acceptent pas que leur décision soit dépendante de l'étranger à l'exception de quelques groupes isolés qui cherchent à se fortifier par l'étranger et accepte l'ingérence étrangère", a-t-il dit.

Le diplomate a de même affirmé que les aspects armés dont ont témoigné certains villes et gouvernorats syriens ne représentent pas la rue syrienne vu que le meurtre, les explosions et les embuscades ne sont pas des protestations pacifiques, quant aux manifestations justes, elles sont peu présentes et saluées".   

Au sujet de la position russe, M.Ali a souligné que Moscou connaît bien que la majorité du peuple syrien soutient le président Assad et apprécie les réformes.

D'autre part, l'ambassadeur syrien a révélé que la Turquie doit révisé sa relation aussi bien avec Damas qu'avec l'intérieur tuc vu qu'elle fait face à des crises internes.
"La Turquie ne doit pas donner des leçons au temps où le statu quo lui exige d'avoir un ton calme. La Syrie ne veut pas une détérioration des relations bilatérales", a-t-il conclu.