Le cabinet libanais constitue une défaite pour les intérêts US dans la région, selon un chercheur américain

Le chercheur à "l'institut de Washington pour la politique au Proche-Orient", Michael Singh, a affirmé que "la combinaison gouvernementale libanaise constitue une défaite pour les intérêts américains dans la région", ajoutant que "la prise des rênes du pouvoir par le Hezbollah confirme le besoin d'une forte intervention américaine avec les jeunes démocratiques".

Singh a souligné, dans un rapport, que "la concentration du président américain Barak Obama sur la résolution de la cause palestino-israélienne a placé le Liban dans les niveaux les plus bas sur la liste des priorités américaines", poursuivant que Beyrouth a renforcé ses relations avec le régime d'Al Assad".

"Cette politique a prouvé sa stérilité. La cause palestino-israélienne n'a pas été résolue et l'homme (président de l'Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, duquel Washington s'attendait de l'aider afin de parvenir à la paix se précipite, semble-t-il, vers la poubelle de l'histoire", selon le chercheur américain.

Singh a prévu une suspension du soutien américain à l'Etat libanais vu que les ministères de la Défense et de l'Intérieur sont aux mains du Hezbollah", appelant les Etats Unis à poursuivre leur soutien à ceux qui luttent pour la liberté et la souveraineté du Liban en bloquant l'appui iranien au Hezbollah, exerçant une pression pour isoler le régime d'Al Assad sur le plan international et traduisant en justice les assassins de l'ancien premier ministre Rafic Hariri".