La Syrie et l’Iran saluent la formation du cabinet... Washington l’invite à respecter ses obligations internationales

Le président syrien Bachar el-Assad a félicité son homologue libanais pour le nouveau gouvernement.
"Le président Michel Sleimane a reçu un appel de M. Assad dès l'annonce de la formation du gouvernement et l'a félicité", selon la présidence syrienne. "Le président Sleimane a souhaité un retour à la stabilité et au calme en Syrie le plus tôt possible", a-t-elle indiqué.

De même, le ministre des Affaires étrangères iranien Ali Akbar Salehi a félicité le peuple libanais fier et résistant  pour la formation du nouveau gouvernement présidé par Nagib Mikati.
"La naissance du gouvernement est un succès et une victoire précieuse pour le peuple et le pays frère et ami. C'est une étape importante dans le processus d'établissement de la stabilité, la sécurité intérieure et régionale ainsi que la réalisation de la puissance nationale face aux attaques de l'entité sioniste", a-t-il ajouté.
"La République islamique d'Iran réaffirme sa volonté de rester au côté du Liban et est prête à appliquer les accords signés entre les deux pays, pour renforcer les relations bilatérales, a-t-il conclu.

Pour sa part, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a salué la formation du nouveau cabinet libanais, la jugeant "un pas important".
Dans un communiqué de presse, Moon a souhaité que le Liban puisse faire face aux défis économiques, politiques et sécuritaires actuels, insistant sur la nécessité que les responsables libanais maintiennet l'âme du dialogue national et de coopération.
Le responsable onusien a appelé le nouveau gouvernement à confirmer son engagement à l'application totale de la résolution 1701 du Conseil de Sécurité ainsi que tous les engagements internationaux dont le Tribunal Spécial pour le Liban (TSL) qui s'enquête sur l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafiq Hariri.

Quant aux États-Unis, ils ont réagi prudemment à la constitution du nouveau gouvernement libanais, annonçant qu’ils jugeraient cette équipe "sur ses actes".
"Nous le jugerons sur ses actes", a commenté Mark Toner, le porte-parole du département d’État, avant de citer une liste d’attente américaine.
"L’important, à nos yeux, est que le nouveau gouvernement libanais se conforme à la Constitution du Liban, qu’il renonce à la violence, notamment aux tentatives de chercher vengeance contre d’anciens responsables gouvernementaux, et qu’il respecte ses obligations internationales, y compris les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et son engagement envers le Tribunal spécial pour le Liban (TSL)", a-t-il déclaré