Berri critique la "mentalité de l’Emirat" chez le courant du "futur"

Le chef de l'assemblée nationale Nabih Berri a jugé que la bataille autour de la session parlementaire dépasse sa signification parlementaire pour refléter la mentalité de l'Emirat présente chez certaines figures du courant du "Futur" ce qui menace l'avenir du régime démocratique au Liban ainsi que ses institutions.
Dans une interview avec le quotidien "assafir" Berri a exprimé son regret envers l'alignement sectaire et communautaire qui impose son rythme sur le pays soulignant que ce comportement de la part du "futur" n'est pas nouveau mais il date de l'époque du gouvernement illégitime de Siniora qui a dépassé les présidents de la république et du parlement ainsi que la constitution en signant des conventions et des traités, alors qu'aujourd'hui il vient lui même donner des cours en "la chasteté constitutionnelle".
Le président Berri s'est montré inquiet envers les tentatives de certains d'imposer "une démocrature" qui pourrait renverser la démocratie et le parlement, et paralyser les institutions constitutionnelles".
Exprimant sa surprise de la campagne qu'il subit, le chef du parlement a affirmé que s'il voulait réaliser un intérêt privé il naurait pas montré tout cet enthousiasme pour la réunion législative dont la priorité est l'extension du mandat de Riyad Salamé au poste du gouverneur de la Banque Centrale, sachant que la vacance de ce poste permet au premier vice-gouverneur qui n'est que Raed Sharaffeddine, fils de Mme Rabab Sadr et neuveu de l'Imam Moussa Sadr, de remplacer Salamé.
Interrogé sur les calculs du chef du front de la lutte nationale Walid Joumblatt, Berri a révélé que ce dernier pèse les choses en politique non pas suivant des critères juridiques, révèlant avoir reçu plusieurs messages de Joumblatt où il exprime sa crainte quant à la création de la réunion d'un climat d'incitation sectaire. "Joumblatt m'avait proposé de consacrer la séance à l'extension du mandat de Salamé, je lui ai répondu que Fouad Siniora et son équipe ne veulent plus de Salamé au gouvernorat de la Banque du Liban et préfèrent qu'il soit remplacé par Jihad Azour" a-t-il expliqué.
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