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Inculpé pour corruption, fraude et abus de confiance, Netanyahu dénonce un «coup d’Etat»

Inculpé pour corruption, fraude et abus de confiance, Netanyahu dénonce un «coup d’Etat»
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Par AlAhed avec AFP

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé jeudi soir un «coup d'Etat» contre lui après avoir été inculpé par la «justice» pour corruption, promettant qu'il n'allait «pas abandonner».

Un peu plus tôt dans la soirée, le «procureur général» Avichaï Mandelblit avait annoncé qu'il inculpait le Premier ministre le plus pérenne de l'histoire de l’entité sioniste pour corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires différentes.

«Ce qui se passe ici est une tentative de mener un coup d'Etat contre le Premier ministre», a estimé Netanyahu, le premier chef de «gouvernement israélien» en exercice à être inculpé, appelant «à enquêter sur les enquêteurs» qui ont mené les investigations contre lui.

Depuis al-Qods occupée (Jérusalem), le ton vindicatif, il a dénoncé lors d'une conférence de presse de «fausses accusations motivées par des considérations politiques» qui visent «à (le) faire tomber». Mais, a-t-il assuré, «je ne suis pas prêt à abandonner».

Dans la principale affaire, « l’affaire 4000» aussi appelée dossier «Bezeq», Benjamin Netanyahu est accusé d'avoir accordé des faveurs au patron du groupe de télécommunication «Bezeq» en échange d'une couverture médiatique favorable d'un des médias de ce groupe, le site «Walla».

Dans les deux autres dossiers, soit les affaires «1000» et «2000», il est soupçonné d'avoir reçu de luxueux cadeaux de la part de milliardaires et d'avoir tenté de s'assurer des articles favorables dans le plus grand quotidien payant de l’entité sioniste.

«Un jour très triste»

Benjamin Netanyahu, 70 ans, est toujours Premier ministre puisque son rival, le centriste Benny Gantz, n'a pas réussi à former un «gouvernement de coalition» après les élections de septembre.

Ce dernier, interrogé au sujet d’inculpation de Netanyahu, a déclaré qu'il s'agissait d'«un jour très triste pour Israël».

Cette décision du «procureur général» pourrait avoir d'importantes conséquences politiques alors que les députés israéliens ont maintenant trois semaines pour trouver un Premier ministre qui a le soutien d'au moins 61 d'entre eux (sur 120).

La mise en examen de Netanyahu pourrait minimiser ses chances de rallier sur son nom certains députés de la «Knesset», le «Parlement israélien».

Benjamin Netanyahu peut demeurer Premier ministre malgré cette mise en examen mais il ne peut pas devenir simple ministre dans un éventuel «gouvernement de coalition».

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