Egypte: explosion d’une voiture piégée à Alexandrie, un policier tué
Un policier a été tué samedi dans l'explosion d'une voiture piégée à Alexandrie, dans le nord de l'Egypte, au passage d'un convoi transportant le directeur de la sécurité de la ville, a annoncé un responsable média au sein des services de sécurité.

L'engin explosif a été déclenché au passage de ce convoi, provoquant «la mort d'un membre de la police et en blessant quatre autres», a précisé la même source.
La dépouille du policier et les quatre personnes blessées, dont l'identité n'a pas été divulguée, ont été transportés vers un hôpital militaire de la ville, a dit dans un communiqué le porte-parole du ministère de la Santé, Khaled Megahed.
Le directeur de la sécurité d'Alexandrie, le général Mostafa el-Nemr, est indemne, ont par ailleurs indiqué ses services, cités par le journal d'Etat Al-Ahram. Une des sources évoque «une explosion terroriste qui a visé le convoi» du directeur de la sécurité.
Cette explosion s'est produite près d'un commissariat, dans un quartier résidentiel et une rue peu fréquentée d'Alexandrie, la deuxième ville du pays.
La zone est désormais bouclée par un important dispositif de sécurité et militaire, a constaté un correspondant de l'AFP.
Les photos prises peu après l'explosion et circulant sur internet montrent une épaisse fumée noire s'élevant dans la rue.
Aucune revendication n'a pour l'heure eu lieu. Les services de sécurité ont assuré être sur place pour faire la lumière sur les circonstances de l'accident.
Cet attentat intervient à deux jours du début de l'élection présidentielle égyptienne, au terme de laquelle le chef de l'Etat sortant, Abdel Fattah Al-Sissi, devrait être aisément réélu pour un second mandat.
Al-Sissi est arrivé à la tête de l'Egypte après avoir destitué le président Mohamed Morsi en 2013. Il a été officiellement élu président en 2014 et a mené une répression contre l'opposition.
L'Egypte a été la cible ces dernières années d'attentats meurtriers, pour la plupart revendiqués par le groupe terroriste «Daech». Si ces derniers attaquent particulièrement les forces de sécurité, ils n'ont pas hésité à viser des civils à plusieurs reprises.
Source: agences et rédaction