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Soudan du Sud: retard de Machar, la communauté internationale inquiète pour la paix

Soudan du Sud: retard de Machar, la communauté internationale inquiète pour la paix
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La communauté internationale se montrait très inquiète mercredi pour le processus de paix au Soudan du Sud après les retards répétés pris par le chef rebelle Riek Machar pour revenir dans la capitale Juba, où il doit prendre ses fonctions de vice-président.

Soudan du Sud: retard de Machar, la communauté internationale inquiète pour la paix

«L'accord est en danger», a estimé dans un communiqué diffusé mardi soir l'ancien chef d'Etat botswanais Festus Mogae, qui préside la Commission de surveillance et d'évaluation (JMEC) de l'accord de paix signé le 26 août 2015.

Machar a déjà repoussé deux fois, lundi et mardi, son arrivée à Juba en invoquant des «problèmes logistiques et administratifs». La rébellion affirme qu'il reste déterminé à œuvrer pour la paix et arrivera mercredi. Mais l'incertitude est totale.

Riek Machar doit y prendre ses fonctions de vice-président. Il a été réinstallé à ce poste en février par le président Salva Kiir, son grand rival, avec lequel il doit former un gouvernement de transition, dans le cadre de l'accord de paix.

Mogae n'a pas été le seul à manifester son inquiétude. Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est également dit «sérieusement préoccupé» et les Etats-Unis ont avoué être «très inquiets».

Le retour de Riek Machar à Juba est considéré comme une condition sine qua non au règlement d'une guerre civile débutée en décembre 2013, et qui a fait des dizaines de milliers de morts (le bilan exact est inconnu) et plus de 2,3 millions de déplacés.

Le flou persiste sur les raisons qui ont empêché Machar, lequel n'a plus remis les pieds à Juba depuis le début du conflit, d'effectuer son retour. Les deux camps s'en rejettent la responsabilité.

Selon la rébellion, le retard serait notamment lié à la difficulté d'obtenir une permission de vol pour le chef d'état-major des rebelles, Simon Gatwech Dual, sous le coup de sanctions des Nations unies.

Source : agences

 

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