343 universitaires britanniques lancent un appel au boycott d’«Israël»

Plus de 300 enseignants universitaires britanniques ont signé une pétition appelant à ne pas coopérer avec les institutions académiques israéliennes, rapporte lundi l'Agence télégraphique juive.
L'appel, signé par 343 personnalités du monde universitaire britannique, sera publié sur une pleine page du quotidien The Guardian dans son édition de mardi indiquent les auteurs de la lettre.
«En tant qu'universitaires associés à l'enseignement supérieur britannique, nous sommes profondément perturbés par l'occupation illégale israélienne de terres palestiniennes, par les violations intolérables des droits de l'homme infligées à toutes les catégories du peuple palestinien et par son apparente détermination à s'opposer tout règlement possible», peut-on lire dans le communiqué.
Les signataires ont déclaré qu'ils «n'accepteront aucune invitation de visiter des institutions académiques israéliennes, ni de juger aucun travail ou processus de ces institutions, de participer à des conférences organisées ou sponsorisées par ces institutions israéliennes, ou de coopérer avec elles».
Mais ils ont cependant déclaré qu'ils «continueront de travailler avec leurs collègues israéliens dans leurs travaux personnels».
Parmi les signataires on note des personnalités telles que Tom Kibble; un scientifique dont les recherches couvrent la théorie quantique des champs et tout spécialement l'interface entre la physique des particules des hautes énergies et la cosmologie à l'Imperial College of London, Timothy Shallice, un ancien directeur de l'Institut des neurosciences cognitives d’University College of London et Iain Borden, l'ancien directeur de l'Ecole Bartlett d'Architecture.
L'ambassadeur britannique en «Israël», David Quarrey, n'a pas tardé à réagir à l'appel publié dans The Guardian. «Le gouvernement britannique s'oppose fermement aux appels à boycotter Israël. Nous sommes profondément engagés dans la promotion des relations académiques et scientifiques britanniques avec Israël dans le cadre d'un partenariat florissant entre les deux pays. La réalité se traduit par un renforcement des liens commerciaux et technologiques entre la Grande Bretagne et Israël. Comme l'a dit David Cameron, le gouvernement britannique n'autorisera jamais ceux qui veulent boycotter Israël à mettre un terme à 60 ans d'échanges et de partenariats dynamiques qui œuvrent pour que nos deux pays deviennent plus forts».
Source: agences et rédaction