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Jour de terreur en «Israël»: trois colons tués et une dizaine blessés dans quatre attaques

Jour de terreur en «Israël»: trois colons tués et une dizaine blessés dans  quatre attaques
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Au moins trois personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées mardi matin dans quatre attentats à al-Qods occupée (Jérusalem) et à «Tel Aviv».

A al-Qods occupée, au moins un colon a été tué et deux autres blessés dans une attaque à la voiture bélier dans un quartier situé dans la partie ouest de la ville. Le jeune palestinien a foncé avec sa voiture sur des piétons Jour de terreur en «Israël»: trois colons tués et une dizaine blessés dans  quatre attaques près d’un arrêt de bus. Il est ensuite sorti de son véhicule et a attaqué des passants avec une arme blanche. Lui-même a été blessé.

Toujours dans la ville sainte, deux Palestiniens sont montés dans un bus de la ligne 78 dans le quartier d’«Armon HaNatziv». L’un a ouvert le feu sur des colons, l’autre a utilisé un couteau. Cette attaque a fait deux morts et 16 blessés, dont 6 grièvement.  

A Raanana, au nord de «Tel-Aviv», plusieurs colons israéliens ont été blessés, dont un grièvement, dans deux attaques à l’arme blanche.

Ces attaques interviennent au moment où les forces d’occupation israéliennes avaient décrété l’état d’alerte maximale en Cisjordanie, en prévention à de nouveaux heurts lors de la journée de colère palestinienne en soutien à Al-Qods.

Les forces et les parties palestiniennes ont appelé à une journée de colère palestinienne en Cisjordanie, à Gaza, et dans les territoires occupés en 1948.

De même, le Haut Comité des citoyens dans les territoires palestiniens occupés en 1948 a appelé à une grève générale mardi.

Le bilan des martyrs palestiniens s’est élevé à 28, après le décès de l’enfant Mohammad Monassera (14 ans). Il a été tué par les forces d’occupation après avoir poignardé des colons à al-Qods occupée. Son frère Ahmad (11 ans) a lui aussi été blessé et détenu par les forces d’occupation.

Les forces israéliennes «tirent pour tuer»

Le directeur du centre Al-Haq de défense des droits de l'Homme a accusé lundi les forces de sécurité israéliennes de tirer sur les auteurs palestiniens des attaques au couteau «pour les tuer et non les neutraliser»

Chaawan Jabarine, également membre de la commission palestinienne chargée de rassembler des éléments pour alimenter les dossiers contre «Israël» auprès de la Cour pénale internationale, a affirmé que les circonstances de la mort des auteurs d'attaques au couteau seraient soumises à l'examen de la justice internationale.

«La police israélienne tire sur des gens qu'elle juge suspects ou des personnes portant effectivement des couteaux, avec pour objectif de les tuer et non pas de les neutraliser», a-t-il dit.

«Selon le droit international, la force létale ne peut être utilisée qu'à partir du moment où une ou plusieurs vies sont réellement en danger», a ajouté M. Jabarine.

«Nous avons étudié les cas au cours desquels les soldats israéliens ont tué des Palestiniens, et dans tous ces cas nous avons observé que les tirs visaient à tuer et non à empêcher l'assaillant de s'échapper, alors même que l'assaillant n'avait qu'un couteau et était encerclé par de nombreux membres des forces de sécurité munis d'armes à feu», selon lui.

Une scène a particulièrement fait polémique, notamment parce qu'elle a été filmée et que les images se sont propagées dans les médias et sur les réseaux sociaux: celle de Esraa Abed, blessée par balles vendredi après avoir tenté de poignarder un garde de sécurité à l'entrée de la gare routière d'Afula, dans le nord d'«Israël». Sur la vidéo, on voit la jeune femme, un couteau à la main, comme figée et entourée de soldats et de policiers. Un ou plusieurs d'entre eux tirent, apparemment vers les jambes, et elle s'écroule. La police a décrit son état comme sérieux.

Al-Haq a relevé que, dans d'autres cas, les tirs étaient dirigés vers le haut du corps des assaillants -et non les jambes- et qu'à maintes reprises plusieurs balles avaient été tirées, «même une fois que le Palestinien est à terre», a poursuivi M. Jabarine.

Source : agences et rédaction

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