«Israël»: le taux de croissance inférieur à celui de l’Espagne et de la Grèce

Un nouveau rapport publié par le ministère israélien des Finances indique que le taux de croissance du deuxième trimestre du pays est de 0,3%, étant ainsi inférieur à celui de nombreux pays de l'OCDE en difficulté comme l'Espagne, la Grèce ou encore à celui de la zone euro.

Le chef économiste du ministre israélien des Finances Moshe Kahlon s'est référé aux chiffres du Bureau central israélien des statistiques qui montrent que l'économie a ralenti au deuxième trimestre, alors que le taux de croissance au premier trimestre, qui était déjà en baisse, était de 2%.

L'Espagne a enregistré un taux de croissance au deuxième trimestre de 4,1%, la Grèce, de 3,1%, le Royaume-Uni 2,8%, les États-Unis 2,4%, et la zone euro - 1,3%.

Les seuls pays ayant des taux de croissance inférieurs sont la France, avec une croissance nulle, et le Japon, qui a eu une croissance négative avec -1,6%.

«Le ralentissement de la croissance du PIB d'Israël au deuxième trimestre place le pays dans une situation d'infériorité si on l'observe à la lumière du contexte international», indique le rapport.

«La zone euro a effectivement enregistré une croissance plus lente au deuxième trimestre par rapport au premier trimestre, mais sa croissance reste relativement élevée par rapport à celle d'Israël, a priori en raison de la clarification de la situation de la Grèce», précise le rapport.

Kahlon a réagi au rapport dimanche, affirmant qu'il allait prendre plusieurs mesures pour améliorer les performances économiques de l’entité sioniste, en particulier dans le domaine des exportations industrielles.

«Les chiffres qui indiquent une diminution de la croissance m'inquiète en tant que ministre des Finances et en tant que citoyen de l'Etat d'Israël», a déclaré Kahlon.

«En tant qu'individu qui a une confiance énorme dans l'industrie israélienne, je prévois d'agir pour renforcer et développer l'industrie en Israël et assouplir les restrictions».

Selon le chef économiste du ministère israélien des Finances, le ralentissement de la croissance au premier trimestre est attribuable à une baisse des exportations et des investissements sur le marché, et à l'échec de l'approbation du budget pour 2015, qui a conduit à un ralentissement de la consommation publique.

L'économiste en chef attribue la faible croissance du deuxième trimestre à un ralentissement des exportations, notamment dans le secteur manufacturier.

Une grande partie de ce ralentissement a été causée par une baisse des prix des produits chimiques exportés par «Israël».

Le Trésor a également attribué le ralentissement de l'économie à la grève dans les usines "Israel Chemicals Ltd, que les travailleurs ont lancé en réponse à l'intention de l'entreprise de supprimer des centaines d'emplois.

Source : i24