Accord nucléaire: «Israël» renforce la sécurité autour de l’ambassadeur US

«Israël» a renforcé la sécurité de l'ambassade des États-Unis à «Tel Aviv», ainsi que celle de la résidence de l'ambassadeur américain Dan Shapiro, après que celui-ci a reçu des menaces de mort, dans lesquelles les Etats-Unis sont fustigés pour leur rôle dans la conclusion de l'accord sur le nucléaire iranien le mois dernier, rapporte vendredi 14 août la presse israélienne.
Selon le journal Yediot Aharonot, des lettres de menaces adressées à Shapiro ont été envoyées à l'ambassade américaine ces derniers jours.
Le diplomate américain a également reçu un message anonyme hostile sur sa page Facebook, dans lequel l'auteur accuse les Etats-Unis d'«abandonner Israël».
Aucun suspect n'a pour l'instant été appréhendé et l'affaire a été prise en charge par des enquêteurs.
Lundi, Shapiro a affirmé à la radio israélienne que le Premier ministre Benyamin Netanyahou avait ignoré les demandes d'intensifier la coopération sécuritaire avec les Etats-Unis en raison de l'accord nucléaire conclu avec l'Iran, auquel «Israël» est fermement opposé.
Cinq des neuf sénateurs juifs soutiennent l'accord
Pendant ce temps, aux États-Unis le sénateur Al Franken a annoncé qu'il comptait soutenir l'approbation de l'accord sur le nucléaire iranien au Congrès, devenant ainsi le cinquième sénateur juif sur les neuf que compte le Sénat à se ranger derrière l'accord, a rapporté jeudi le site d'informations JTA.
«Beaucoup ont exprimé des réserves au sujet de l'accord, et je partage certaines de ces réserves», a écrit Franken dans une tribune publiée sur le site de CNN.
«Ce n'est pas un accord parfait, mais il est solide», a-t-il poursuivi. «Cet accord est, à mon avis, la façon la plus efficace et réaliste d'empêcher l'Iran d'arriver à produire une arme nucléaire dans les 15 prochaines années», a-t-il ajouté.
Les parlementaires américains sont actuellement en plein débat sur le sujet et une résolution de désapprobation de l’accord sera probablement adoptée avant le 17 septembre. Le président pourra toutefois y opposer un veto qui ne pourra ensuite être stoppé qu’à la majorité des deux tiers.
Pour s’assurer qu’au moins un tiers des membres du Congrès sont de son côté, Barack Obama défend le caractère historique et pacifique de l’accord, estimant que le débat est pour les élus «le plus conséquent» de la décennie en matière de politique étrangère.
Source : sites web et rédaction