Plus de 30 000 signatures pour faire arrêter Netanyahu au Royaume-Uni

Plus de 31 000 personnes ont signé une pétition sur le site du Parlement britannique, demandant au gouvernement d’arrêter le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour crimes de guerre. Netanyahu doit se rendre à Londres pour une visite d’Etat le mois prochain.
Netanyahu doit rencontrer son homologue britannique, David Cameron, considéré comme l’un des plus fervents alliés d’«Israël» en Europe. Parmi d’autres questions, Netanyahu doit présenter les motifs de ses objections à l’accord nucléaire avec l’Iran.
Blâmant Netanyahu pour la mort de Palestiniens pendant la guerre dans la bande de Gaza l’an dernier, le texte de la pétition dit : «Benjamin Netanyahu doit tenir des pourparlers à Londres en septembre. En vertu du droit international, il devrait être arrêté pour crimes de guerre à son arrivée au Royaume-Uni pour le massacre de plus de 2 000 civils en 2014».
Selon le site, le gouvernement sera forcé de réagir à la pétition, car elle a dépassé un seuil de 10 000 signatures. Si elle passe à 100 000 signatures, le Parlement pourrait devoir débattre de l’affaire.
Pendant la guerre à Gaza, plus de 2 000 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza, la plupart des civils, selon les chiffres du Hamas et de l’ONU.
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que la pétition était «un exercice de relations publiques sans signification réelle. Les relations bilatérales entre la Grande-Bretagne et +Israël+ sont plus étroites que jamais, comme en témoignent les données sur le commerce mutuel, qui a doublé au cours des dernières années, et la coopération dans le domaine des études universitaires, de la culture et des sciences entre les deux pays».
Les avocats britanniques représentant les groupes pro-palestiniens ont à plusieurs reprises tiré profit des lacunes législatives et cherché à arrêter des responsables israéliens en visite dans le pays pour violations présumées du droit international, selon les termes de la juridiction universelle.
Mais en 2011, la Grande-Bretagne a modifié la loi pour compliquer l’obtention de mandats d’arrêt contre des personnalités israéliennes, en exigeant le consentement du directeur des poursuites pénales.
La cible de choix avant l’amendement de la loi était l’ancienne ministre de la Justice et chef du parti Hatnua Tzipi Livni, qui a plusieurs fois évité des tentatives d’arrestation de militants lors de voyages au Royaume-Uni.
Fin juin, l’ancien ministre de la Guerre et ancien chef d’état-major Shaul Mofaz a failli être arrêté à son arrivée à Londres. À l’époque, Mofaz a été accueilli à l’aéroport par deux diplomates israéliens. Son arrestation a été évitée après une action rapide de l’ambassade d’«Israël» à Londres et de l’ambassade britannique en «Israël».
Source : sites web et rédaction