noscript

Please Wait...

Turquie: 260 rebelles kurdes tués en une semaine de raids

Turquie: 260 rebelles kurdes tués en une semaine de raids
folder_openAsie access_time depuis 10 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Environ 260 combattants kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont été tués et des centaines d'autres blessés en une semaine de raids de l'aviation turque contre des bases rebelles, a affirmé samedi l'agence gouvernementale turque Anatolie.

L'agence, dont les informations n'étaient pas recueillies par une autre source, a assuré que le frère du leader du parti pro-kurde de Turquie (HDP) Selahattin Demirtas faisait partie des blessés. Nurettin Demirtas s'est enrôlé dans les rangs de la guérilla kurde quiTurquie: 260 rebelles kurdes tués en une semaine de raids
a trouvé refuge dans les montagnes du nord de l'Irak, le pouvoir turc y voyant «un signe supplémentaire de la collusion» entre le PKK et le HDP.

Dans une interview accordée jeudi à l'AFP, Selahattin Demirtas avait insisté sur le fait que «le HDP n'est pas la branche politique du PKK» comme l'indique le pouvoir.

Ankara a lancé le 24 juillet une «guerre contre le terrorisme» visant simultanément le PKK et les combattants du groupe extrémiste «Daech» en Syrie. Mais les dizaines de raids aériens qui ont suivi se sont concentrés sur la guérilla kurde, seuls trois d'entre eux ayant été jusqu'à présent officiellement signalés contre «Daech».

Le Kurdistan irakien demande à la Turquie de cesser de bombarder le PKK

Dans ce contexte, le Kurdistan irakien, par la voix d'un représentant en visite à Washington, a demandé vendredi à la Turquie de cesser ses frappes aériennes contre les positions des rebelles kurdes du PKK sur son territoire et a appelé à une solution négociée au conflit.

Le responsable des relations extérieures du gouvernement kurde, Falah Mustafa, a également critiqué la décision du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) d'avoir rompu le cessez-le-feu, tout en expliquant que bombarder le PKK n'était pas la réponse adéquate.

«Bien sûr, nous ne voulons pas que notre pays soit bombardé et nous ne pensons pas que cela aidera à régler la situation», a-t-il indiqué à des journalistes dans la capitale fédérale américaine.

La campagne de bombardements aériens «ne mènera qu'à une escalade de la tension». «C'est pourquoi nous demandons aux deux parties de revenir au cessez-le-feu».

«Nous pensons qu'il n'y a pas de solution militaire à ce genre de problème. Le meilleur moyen d'avancer serait des pourparlers de paix», a encore dit M. Mustafa.

Cette nouvelle vague de violences entre le PKK et la Turquie n'arrange rien à la situation à laquelle est confronté le gouvernement du Kurdistan irakien, qui voit affluer les réfugiés fuyant «Daech», dont le «califat» autoproclamé s'étend notamment sur une grande partie de l'Irak, a-t-il ajouté.

Falah Mustafa a par ailleurs salué la décision turque de participer à la campagne de bombardements contre «Daech», mais a rappelé que la lutte contre le PKK était un autre sujet.

La Turquie, a-t-il insisté, n'a pas informé son gouvernement des derniers bombardements contre les bases du PKK.

Source: agences et rédaction

Comments

//