Turquie: 28 morts dans un attentat suicide, «Daech» accusé
Vingt-huit personnes ont été tuées et près d'une centaine d'autres blessées lundi lors d'un attentat-suicide qui a frappé la ville turque de Suruç (sud), à proximité de la frontière et de la ville syrienne de Kobané, a annoncé le ministère turc de l'Intérieur.
La déflagration s'est produite dans le jardin d'un centre culturel de Suruç, située à une dizaine de kilomètres de Kobané d'où les miliciens de «Daech» ont été chassés en janvier après quatre mois d'intenses combats face aux combattants kurdes de Syrie. De nombreuses ambulances et un important dispositif de policiers et de sauveteurs ont immédiatement été dépêchés sur les lieux, selon les images des télévisions turques.
Les autorités d'Ankara ont de «fortes raisons» de penser que «Daech» est à l'origine de l'attentat-suicide, a-t-on indiqué de source officielle turque.
L'organisation terroriste et ses sympathisants en Turquie avaient adressé de nouvelles mises en garde aux autorités d'Ankara, accusée de les maltraiter après une série d'arrestations depuis le début du mois. En milieu de semaine, elle avait déjà prévenu, via un message vidéo, d'un possible changement d'attitude vis-à-vis de la Turquie, pour ne pas dire de mesures de rétorsion. Cette fois, c'est à l'occasion de la fin du ramadan qu'ils ont menacé le gouvernement.
Samedi 18 juillet 2015, ils ont profité de la fin du ramadan pour faire leur propagande, diffusée sur Internet malgré les récentes interdictions de sites «pro-jihad». Mais la communication est agrémentée cette fois-ci d'un nouvel avertissement aux dirigeants turcs.
«Puisque vous arrêtez les musulmans chez eux à 5 h du matin, attendez-vous à connaître la colère de Dieu !», a lancé un imam radical.
L'an dernier déjà, les mêmes sympathisants turcs de «Daech» avaient dans cette même forêt profité d'une grande prière champêtre marquant l'Aïd pour lancer un appel au soi-disant «jihad» en Syrie. Et le prédicateur de préciser, comme s'il voulait signifier le contraire de ce qu'il énonce, que lui et ses amis n'ont «ni armes, ni bombes, ni plan d'action», mais qu'ils se plaindront à Dieu et que celui-ci «infligera aux mécréants au pouvoir les mêmes vexations». Et le prédicateur de promettre qu'après la conquête de la Syrie, «Daech» s'emparerait « de la Turquie et d'Istanbul avec l'aide de Dieu».
Source : agences et rédaction
La déflagration s'est produite dans le jardin d'un centre culturel de Suruç, située à une dizaine de kilomètres de Kobané d'où les miliciens de «Daech» ont été chassés en janvier après quatre mois d'intenses combats face aux combattants kurdes de Syrie. De nombreuses ambulances et un important dispositif de policiers et de sauveteurs ont immédiatement été dépêchés sur les lieux, selon les images des télévisions turques.
Les autorités d'Ankara ont de «fortes raisons» de penser que «Daech» est à l'origine de l'attentat-suicide, a-t-on indiqué de source officielle turque.
L'organisation terroriste et ses sympathisants en Turquie avaient adressé de nouvelles mises en garde aux autorités d'Ankara, accusée de les maltraiter après une série d'arrestations depuis le début du mois. En milieu de semaine, elle avait déjà prévenu, via un message vidéo, d'un possible changement d'attitude vis-à-vis de la Turquie, pour ne pas dire de mesures de rétorsion. Cette fois, c'est à l'occasion de la fin du ramadan qu'ils ont menacé le gouvernement.
Samedi 18 juillet 2015, ils ont profité de la fin du ramadan pour faire leur propagande, diffusée sur Internet malgré les récentes interdictions de sites «pro-jihad». Mais la communication est agrémentée cette fois-ci d'un nouvel avertissement aux dirigeants turcs.
«Puisque vous arrêtez les musulmans chez eux à 5 h du matin, attendez-vous à connaître la colère de Dieu !», a lancé un imam radical.
L'an dernier déjà, les mêmes sympathisants turcs de «Daech» avaient dans cette même forêt profité d'une grande prière champêtre marquant l'Aïd pour lancer un appel au soi-disant «jihad» en Syrie. Et le prédicateur de préciser, comme s'il voulait signifier le contraire de ce qu'il énonce, que lui et ses amis n'ont «ni armes, ni bombes, ni plan d'action», mais qu'ils se plaindront à Dieu et que celui-ci «infligera aux mécréants au pouvoir les mêmes vexations». Et le prédicateur de promettre qu'après la conquête de la Syrie, «Daech» s'emparerait « de la Turquie et d'Istanbul avec l'aide de Dieu».
Source : agences et rédaction
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