Netanyahou rencontre des diplomates pour faire capoter la résolution de l’ONU
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a rencontré mercredi quelque 70 ambassadeurs étrangers afin de faire capoter une résolution du Conseil des droits de l'homme de l'ONU adoptant le rapport Mcgowan-Davis sur la guerre à Gaza l'été dernier.
Tentant de convaincre les ambassades, Netanyahou a prétendu que «non seulement le Conseil
est systématiquement «anti-Israël», mais aussi que le vote pourrait encourager les terroristes du monde entier à se battre au milieu des populations civiles».
Au cours des dernières semaines, «Israël» s'est engagé dans un effort diplomatique intense pour convaincre les pays européens, membres du Conseil, à s'opposer à la résolution ou à s'abstenir lors du vote, prévu mercredi ou jeudi. Depuis que le rapport a été présenté au public la semaine dernière, les ambassadeurs israéliens ont fait du lobbying dans les capitales européennes pour que la résolution soit rejetée ou au moins modifiée.
Le rapport de la Commission d'enquête du CDH accuse «Israël» de possibles crimes de guerre pendant le conflit de 51 jours. Selon une ébauche du projet vue par Haaretz, la résolution, qui doit être présentée par le bloc du Conseil représenté par le Pakistan, devrait être sévèrement critique envers «Israël».
Toutefois, le libellé exact de la résolution - rédigée par l'Autorité palestinienne - demeure inconnu.
Un haut responsable israélien a déclaré que «Jérusalem comprend que l'adoption de la résolution est garantie, en raison de la majorité automatique obtenue par les Palestiniens au Conseil».
Il a souligné que le but de la campagne diplomatique est de parvenir à un «groupe de qualité de pays qui s'opposeront au vote, afin de convaincre le plus d'Etats occidentaux à rejeter la résolution».
Plus tôt cette semaine, Netanyahou aurait déclaré au Comité de Guerre et des Affaires étrangères de la Knesset que l'entité sioniste envisageait son retrait de l'organe onusien.
Source : Sites web et rédaction
Tentant de convaincre les ambassades, Netanyahou a prétendu que «non seulement le Conseil
est systématiquement «anti-Israël», mais aussi que le vote pourrait encourager les terroristes du monde entier à se battre au milieu des populations civiles». Au cours des dernières semaines, «Israël» s'est engagé dans un effort diplomatique intense pour convaincre les pays européens, membres du Conseil, à s'opposer à la résolution ou à s'abstenir lors du vote, prévu mercredi ou jeudi. Depuis que le rapport a été présenté au public la semaine dernière, les ambassadeurs israéliens ont fait du lobbying dans les capitales européennes pour que la résolution soit rejetée ou au moins modifiée.
Le rapport de la Commission d'enquête du CDH accuse «Israël» de possibles crimes de guerre pendant le conflit de 51 jours. Selon une ébauche du projet vue par Haaretz, la résolution, qui doit être présentée par le bloc du Conseil représenté par le Pakistan, devrait être sévèrement critique envers «Israël».
Toutefois, le libellé exact de la résolution - rédigée par l'Autorité palestinienne - demeure inconnu.
Un haut responsable israélien a déclaré que «Jérusalem comprend que l'adoption de la résolution est garantie, en raison de la majorité automatique obtenue par les Palestiniens au Conseil».
Il a souligné que le but de la campagne diplomatique est de parvenir à un «groupe de qualité de pays qui s'opposeront au vote, afin de convaincre le plus d'Etats occidentaux à rejeter la résolution».
Plus tôt cette semaine, Netanyahou aurait déclaré au Comité de Guerre et des Affaires étrangères de la Knesset que l'entité sioniste envisageait son retrait de l'organe onusien.
Source : Sites web et rédaction
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