Italie/Albanie: arrestation d’extrémistes voulant partir en Syrie
Les polices italienne et albanaise ont arrêté mercredi une dizaine de personnes qui prévoyaient de partir rejoindre le groupe extrémiste «Daech» en Syrie, essentiellement des proches d'un jeune couple parti en octobre, ont annoncé les enquêteurs.
L'enquête sur les aspirants au soi-disant «jihad» a débuté en octobre, après l'arrivée auprès de «Daech» en Syrie d'une Italienne de 28 ans, Maria Giulia Sergio, convertie à l'islam il y a quelques années, ont expliqué plusieurs responsables de l'enquête à Milan.
Pour rejoindre les rangs de «Daech», la jeune femme avait épousé en septembre un Albanais qui avait les mêmes projets. Quelques jours après le mariage, le couple et la mère du jeune marié se sont envolés de Rome pour la Turquie, d'où ils sont entrés clandestinement en Syrie.
Le jeune homme a été aiguillé vers un camp d'entraînement de «Daech», tandis que Maria Giulia s'initiait au maniement des armes et envoyait à ses proches des messages célébrant l'attentat contre Charlie Hebdo en janvier à Paris.
A l'invitation pressante de la jeune femme, ses parents et sa sœur, eux aussi convertis à l'islam, ont pris en mars la décision de la suivre. Ils ont vendu leur meubles, et fait une demande de passeport.
Mais tous trois, ainsi qu'un oncle de la jeune femme, ont été arrêtés mercredi pour «organisation de voyage à des fins terroristes», un récent ajout au droit italien utilisée là pour la première fois, selon les enquêteurs.
Parallèlement, le père du jeune marié, Baki Coku, 40 ans, a été arrêté à Lushnja, à 100 km au sud de Tirana, pour «création d'une organisation criminelle en vue de perpétrer des actes terroristes» en Italie, a annoncé le porte-parole de la police albanaise, Genti Mullai.
Une procédure d'extradition a été ouverte pour qu'il puisse être jugé en Italie.
Quatre autres Albanais membres de la famille du jeune marié et un Canadien résidant de longue date en Italie ont également été arrêtés en Italie, selon les enquêteurs milanais.
A Tirana, un procès est en cours contre neuf personnes accusées d'avoir «incité et recruté» des candidats albanais au «jihad» et d'avoir financé leur départ en Syrie pour combattre dans les rangs des «groupes considérés comme terroristes par les Nations unies».
Dans une opération distincte, la police italienne a aussi arrêté deux Maghrébins soupçonnés d'appartenir à une cellule d'Al-Qaïda dédiée «au prosélytisme, à l'endoctrinement et à l'entraînement via un site internet», et qui envisageait aussi d'organiser des attentats en Italie et en Afrique du Nord, rapporte l'agence italienne AGI.
Source: agences et rédaction
L'enquête sur les aspirants au soi-disant «jihad» a débuté en octobre, après l'arrivée auprès de «Daech» en Syrie d'une Italienne de 28 ans, Maria Giulia Sergio, convertie à l'islam il y a quelques années, ont expliqué plusieurs responsables de l'enquête à Milan.
Pour rejoindre les rangs de «Daech», la jeune femme avait épousé en septembre un Albanais qui avait les mêmes projets. Quelques jours après le mariage, le couple et la mère du jeune marié se sont envolés de Rome pour la Turquie, d'où ils sont entrés clandestinement en Syrie.
Le jeune homme a été aiguillé vers un camp d'entraînement de «Daech», tandis que Maria Giulia s'initiait au maniement des armes et envoyait à ses proches des messages célébrant l'attentat contre Charlie Hebdo en janvier à Paris.
A l'invitation pressante de la jeune femme, ses parents et sa sœur, eux aussi convertis à l'islam, ont pris en mars la décision de la suivre. Ils ont vendu leur meubles, et fait une demande de passeport.
Mais tous trois, ainsi qu'un oncle de la jeune femme, ont été arrêtés mercredi pour «organisation de voyage à des fins terroristes», un récent ajout au droit italien utilisée là pour la première fois, selon les enquêteurs.
Parallèlement, le père du jeune marié, Baki Coku, 40 ans, a été arrêté à Lushnja, à 100 km au sud de Tirana, pour «création d'une organisation criminelle en vue de perpétrer des actes terroristes» en Italie, a annoncé le porte-parole de la police albanaise, Genti Mullai.
Une procédure d'extradition a été ouverte pour qu'il puisse être jugé en Italie.
Quatre autres Albanais membres de la famille du jeune marié et un Canadien résidant de longue date en Italie ont également été arrêtés en Italie, selon les enquêteurs milanais.
A Tirana, un procès est en cours contre neuf personnes accusées d'avoir «incité et recruté» des candidats albanais au «jihad» et d'avoir financé leur départ en Syrie pour combattre dans les rangs des «groupes considérés comme terroristes par les Nations unies».
Dans une opération distincte, la police italienne a aussi arrêté deux Maghrébins soupçonnés d'appartenir à une cellule d'Al-Qaïda dédiée «au prosélytisme, à l'endoctrinement et à l'entraînement via un site internet», et qui envisageait aussi d'organiser des attentats en Italie et en Afrique du Nord, rapporte l'agence italienne AGI.
Source: agences et rédaction
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