Sanctions: Prolongation pour un an de l’embargo russe contre les pays occidentaux
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné mercredi 24 juin la prolongation jusqu'en juin 2016 de l'embargo sur la plupart des produits alimentaires décrété par Moscou contre les pays occidentaux en réponse aux sanctions économiques à son encontre.
«Le gouvernement s'est adressé à moi pour la prolongation des mesures que nous avons prises
en réponse aux actions» des pays occidentaux, a affirmé M. Poutine, cité par les agences de presse russes. «Nous prolongeons nos mesures de représailles pour un an, à commencer d'aujourd'hui», a-t-il ajouté.
Mardi, l'Union européenne a prolongé, jusqu'à fin janvier 2016, les lourdes sanctions économiques décrétées contre la Russie pour son rôle présumé dans le conflit en Ukraine. Décrétées il y a près d'un an, ces sanctions, qui frappent des pans entiers de l'économie russe, dont les secteurs des banques, de la défense et du pétrole, empêchés de se financer sur les marchés européens, arrivaient à expiration fin juillet.
En réponse, Moscou avait introduit en août 2014 un embargo sur la plupart des produits alimentaires en provenance des pays qui appliquent des sanctions à son encontre, qui affecte particulièrement les agriculteurs de l'UE.
«Nous l'avons déjà dit à plusieurs reprises: dans les sanctions, il y a un principe, la réciprocité, et c'est notre approche», avait déjà prévenu lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Dans le même contexte, Moscou a renouvelé sa liste des produits interdits à l'importation. Le ministère de l'Agriculture russe a envoyé au gouvernement le projet du décret avec la liste renouvelée des produits soumis à embargo. Vont être supprimés de la liste, mise en vigueur en août 2014, les alevins de poissons et les invertébrés aquatiques. En revanche, les produits sans lactose seront plus durement sanctionnés.
«Maintenant pour importer depuis l'Europe, du fromage ou des yaourts sans lactose, il faudra les enregistrer comme des produits médicaux en argumentant leurs vertus curatives», a dit le vice-premier ministre, Arkadi Dvorkovitch, lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg.
En août 2014, juste après l'introduction de l'embargo, le gouvernement russe a fait une exception pour les produits sans lactose en permettant de les importer des pays sanctionnés spécialement pour les gens souffrant d'intolérance au lactose. Mais cette indulgence est devenue la porte ouverte à des fraudes.
Source : agences et rédaction
«Le gouvernement s'est adressé à moi pour la prolongation des mesures que nous avons prises
en réponse aux actions» des pays occidentaux, a affirmé M. Poutine, cité par les agences de presse russes. «Nous prolongeons nos mesures de représailles pour un an, à commencer d'aujourd'hui», a-t-il ajouté.Mardi, l'Union européenne a prolongé, jusqu'à fin janvier 2016, les lourdes sanctions économiques décrétées contre la Russie pour son rôle présumé dans le conflit en Ukraine. Décrétées il y a près d'un an, ces sanctions, qui frappent des pans entiers de l'économie russe, dont les secteurs des banques, de la défense et du pétrole, empêchés de se financer sur les marchés européens, arrivaient à expiration fin juillet.
En réponse, Moscou avait introduit en août 2014 un embargo sur la plupart des produits alimentaires en provenance des pays qui appliquent des sanctions à son encontre, qui affecte particulièrement les agriculteurs de l'UE.
«Nous l'avons déjà dit à plusieurs reprises: dans les sanctions, il y a un principe, la réciprocité, et c'est notre approche», avait déjà prévenu lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Dans le même contexte, Moscou a renouvelé sa liste des produits interdits à l'importation. Le ministère de l'Agriculture russe a envoyé au gouvernement le projet du décret avec la liste renouvelée des produits soumis à embargo. Vont être supprimés de la liste, mise en vigueur en août 2014, les alevins de poissons et les invertébrés aquatiques. En revanche, les produits sans lactose seront plus durement sanctionnés.
«Maintenant pour importer depuis l'Europe, du fromage ou des yaourts sans lactose, il faudra les enregistrer comme des produits médicaux en argumentant leurs vertus curatives», a dit le vice-premier ministre, Arkadi Dvorkovitch, lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg.
En août 2014, juste après l'introduction de l'embargo, le gouvernement russe a fait une exception pour les produits sans lactose en permettant de les importer des pays sanctionnés spécialement pour les gens souffrant d'intolérance au lactose. Mais cette indulgence est devenue la porte ouverte à des fraudes.
Source : agences et rédaction
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