Nigeria: un kamikaze ouvre le feu devant un lycée, 12 blessés graves
Douze étudiants ont été blessés grièvement vendredi par un homme qui a ouvert le feu avant de se faire sauter à l’explosif devant un lycée de la ville de Potiskum, dans le nord-est du Nigeria, une région régulièrement visée par Boko Haram.
Plusieurs lycéens du «College of Administrative and Business Studies» (CABS) de l’Etat de Yobe ont raconté que l’assaillant, qui portait une ceinture d’explosifs, s'est suicidé après avoir épuisé ses munitions, mais sans faire d’autres victimes.
L’assaillant a ouvert le feu sur des élèves qui attendaient à la porte avant de passer le
contrôle de sécurité qui protège l'établissement, selon les témoins.
«Le cours venait de commencer quand nous avons entendu des tirs venant de la porte. Nous avons tout de suite compris qu’il s’agissait d’une attaque et nous nous sommes précipités en dehors de la salle», a raconté un lycéen, Tijjani Musa.
L’attentat n’a pas été revendiqué, mais Potiskum a déjà été visé à plusieurs reprises par les extrémistes de Boko Haram qui sévissent dans la région depuis des années.
En novembre dernier, 58 personnes ont été tuées et 117 blessées par un attentat-suicide à la bombe contre une école secondaire toute proche du CABS. L’attentat avait été attribué à Boko Haram qui s’en prend régulièrement aux établissements d’enseignement «occidental».
Le groupe a subi de sévères revers militaires depuis une offensive armée régionale lancée en février contre ses nombreuses positions mais il reste capable d’attentats et d’actions armées ponctuelles, notamment contre des objectifs civils difficiles à protéger.
Source: agences et rédaction
Plusieurs lycéens du «College of Administrative and Business Studies» (CABS) de l’Etat de Yobe ont raconté que l’assaillant, qui portait une ceinture d’explosifs, s'est suicidé après avoir épuisé ses munitions, mais sans faire d’autres victimes.
L’assaillant a ouvert le feu sur des élèves qui attendaient à la porte avant de passer le
contrôle de sécurité qui protège l'établissement, selon les témoins. «Le cours venait de commencer quand nous avons entendu des tirs venant de la porte. Nous avons tout de suite compris qu’il s’agissait d’une attaque et nous nous sommes précipités en dehors de la salle», a raconté un lycéen, Tijjani Musa.
L’attentat n’a pas été revendiqué, mais Potiskum a déjà été visé à plusieurs reprises par les extrémistes de Boko Haram qui sévissent dans la région depuis des années.
En novembre dernier, 58 personnes ont été tuées et 117 blessées par un attentat-suicide à la bombe contre une école secondaire toute proche du CABS. L’attentat avait été attribué à Boko Haram qui s’en prend régulièrement aux établissements d’enseignement «occidental».
Le groupe a subi de sévères revers militaires depuis une offensive armée régionale lancée en février contre ses nombreuses positions mais il reste capable d’attentats et d’actions armées ponctuelles, notamment contre des objectifs civils difficiles à protéger.
Source: agences et rédaction