Le Pentagone pas encore prêt pour une campagne de cyber-frappes

Le Pentagone n'a pas encore la plateforme technique pour mener de véritables offensives numériques, a reconnu mardi un responsable du ministère.
Le cyber-commandement du Pentagone dispose «de capacités assez solides» en cas d'attaques informatiques, a expliqué au Congrès Eric Rosenbach, principal conseiller du chef de Pentagone en matière de sécurité numérique. En revanche, ce commandement n'a pas encore de «capacités solides» pour diriger une campagne militaire de cyber-
frappes, a-t-il indiqué.
Le nouveau ministre de la Guerre Ashton Carter s'intéresse de près au numérique et lorsque les solutions envisagées auront prouvé leur efficacité, «il sera le premier» à faire les investissements nécessaire, a-t-il assuré.
Le cyber-commandement du Pentagone doit à terme disposer d'une force d'environ 6.000 militaires spécialisés, répartis en 133 unités de combat dans l'armée de Terre, la Marine, les forces aériennes et les Marines.
Le Pentagone a estimé récemment être à mi-chemin de cet objectif, qui devait être initialement rempli en 2016. Rosenbach de son côté a mentionné la date de 2018.
La «cyber-force» du Pentagone doit être capable de «défendre les réseaux informatiques militaires», mais aussi «les réseaux des grandes infrastructures civiles américaines (énergie, eau, finances...)».
Elle doit être aussi capable de «mener des actions offensives contre des adversaires des Etats-Unis», y compris, a reconnu Rosenbach, contre des objectifs «non-militaires», comme un réseau d'électricité.
Mais ces attaques contre des objectifs civils seraient faites «d'une manière circonscrite et très précise, dans le respect des lois de la guerre», et avec le souci «d'éviter les dommages collatéraux», a-t-il estimé.
Le Pentagone «est en train de finaliser une nouvelle stratégie, qui encadrera ses activités dans le cyberespace pour la défense et le soutien des intérêts américains», a-t-il ajouté.
Source: agences et rédaction
Le cyber-commandement du Pentagone dispose «de capacités assez solides» en cas d'attaques informatiques, a expliqué au Congrès Eric Rosenbach, principal conseiller du chef de Pentagone en matière de sécurité numérique. En revanche, ce commandement n'a pas encore de «capacités solides» pour diriger une campagne militaire de cyber-

Le nouveau ministre de la Guerre Ashton Carter s'intéresse de près au numérique et lorsque les solutions envisagées auront prouvé leur efficacité, «il sera le premier» à faire les investissements nécessaire, a-t-il assuré.
Le cyber-commandement du Pentagone doit à terme disposer d'une force d'environ 6.000 militaires spécialisés, répartis en 133 unités de combat dans l'armée de Terre, la Marine, les forces aériennes et les Marines.
Le Pentagone a estimé récemment être à mi-chemin de cet objectif, qui devait être initialement rempli en 2016. Rosenbach de son côté a mentionné la date de 2018.
La «cyber-force» du Pentagone doit être capable de «défendre les réseaux informatiques militaires», mais aussi «les réseaux des grandes infrastructures civiles américaines (énergie, eau, finances...)».
Elle doit être aussi capable de «mener des actions offensives contre des adversaires des Etats-Unis», y compris, a reconnu Rosenbach, contre des objectifs «non-militaires», comme un réseau d'électricité.
Mais ces attaques contre des objectifs civils seraient faites «d'une manière circonscrite et très précise, dans le respect des lois de la guerre», et avec le souci «d'éviter les dommages collatéraux», a-t-il estimé.
Le Pentagone «est en train de finaliser une nouvelle stratégie, qui encadrera ses activités dans le cyberespace pour la défense et le soutien des intérêts américains», a-t-il ajouté.
Source: agences et rédaction
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