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Obama: Le temps des «ingérences» des Etats-Unis en Amérique latine est révolu

Obama: Le temps des «ingérences» des Etats-Unis en Amérique latine est révolu
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Le Sommet des Amériques s’est ouvert vendredi sur une poignée de main en coulisses entre les présidents américain Barack Obama et cubain Raul Castro, qui doivent avoir samedi des échanges historiques dans la foulée de leur dégel annoncé mi-décembre.

Selon Bernadette Meehan, une porte-parole de la Maison Blanche, les deux hommes se sont serré la main et ont échangé quelques mots peu avant l’ouverture officielle du sommet, comme ils l’avaient fait en décembre 2013 en Afrique du sud, en marge desObama: Le temps des «ingérences» des Etats-Unis en Amérique latine est révolu
obsèques de Nelson Mandela.

Le Sommet des Amériques «présente une dimension vraiment spéciale (...) c’est la première fois de l’Histoire que se réunissent à la même table les 35 chefs d’Etat et de gouvernement» de la région, s’est réjoui dans son discours inaugural le secrétaire général de l’Organisation des Etats américains (OEA), Jose Miguel Insulza, employant également le terme d'«historique».

Cuba effectue son retour dans cette grand-messe continentale dont elle restait exclue par les Etats-Unis et l’OEA depuis sa première édition en 1994.

Nouvelle ère


«La présence aujourd’hui du président de Cuba Raul Castro concrétise une aspiration de longue date de la région», s’est félicité en tribune le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.

Devant le Forum de la société civile, Barack Obama a voulu souligner l’avènement d’une nouvelle ère dans les relations au sein de l’hémisphère occidental.

«Les temps où nous considérions si souvent que les Etats-Unis pouvaient mener des ingérences dans l’impunité (en Amérique latine) sont révolus», a-t-il martelé.

Après les discours de vendredi, les dirigeants ont participé à un dîner officiel dans la vieille ville de Panama. Ils doivent se retrouver samedi matin pour des sessions plénières.

Obama avec des dissidents

Dans la journée de vendredi, Barack Obama a rencontré des défenseurs des droits de l’Homme des Amériques, dont deux dissidents cubains, Laritza Diversent et Manuel Cuesta Morua, dans une initiative susceptible de froisser La Havane.

Avant cette réunion, Obama avait assuré aux militants des droits de l’Homme de la région qu’il était «à leurs côtés» sans «chercher à faire valoir les intérêts» américains.

De son côté, Raul Castro s’est entretenu avec Ban Ki-moon ainsi qu’avec un haut représentant du capitalisme mondial, le président de la Chambre de commerce américaine Tom Donohue.

Pour préparer ce sommet, Obama et Castro se sont parlé au téléphone cette semaine, pour la deuxième fois après leur échange direct du 17 décembre 2014 qui avait précédé l’annonce surprise du rapprochement entre les deux pays.

L’annonce du dégel entre les ennemis de la Guerre froide ouvre la voie à de longues et âpres négociations pour résoudre de nombreux points de contentieux hérités de plus d’un demi-siècle d’affrontements.

Jeudi soir, un sénateur démocrate a indiqué que le Département d’Etat avait entamé les démarches pour la levée d’un premier obstacle: la présence de Cuba dans la liste américaine des «pays soutenant le terrorisme».

Le retrait de cette liste est la principale condition posée par Cuba à la réouverture d’ambassades dans les deux pays, même si M. Obama a prévenu que cela «prendrait du temps».

Source: agences et rédaction

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