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Tunisie: «Daech» revendique l’attaque meurtrière contre les touristes du Bardo

Tunisie: «Daech» revendique l’attaque meurtrière contre les touristes du Bardo
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Le groupe terroriste «Daech» a revendiqué jeudi l'attentat du musée du Bardo à Tunis qui a coûté la vie à 20 touristes et un Tunisien.

L'attaque a été revendiquée dans un message audio sur internet.

Le groupe extrémiste, qui compte des centaines de combattants tunisiens dans ses rangs, a menacé la Tunisie d'autres attaques.Tunisie: «Daech» revendique l’attaque meurtrière contre les touristes du Bardo

L'opération de mercredi a été menée, selon «Daech», par «deux chevaliers du califat, Abou Zakaria al-Tounsi et Abou Anas al-Tounsi», «munis d'armes automatiques et de grenades», qui sont «parvenus à assiéger un groupe de ressortissants des pays croisés».

L'attaque a frappé le plus prestigieux musée du pays, faisant 21 morts selon un dernier bilan officiel. Quinze d’entre eux ont été identifiés, dont trois Japonaises, deux Français, deux Espagnols, deux Italiens et une Britannique.

Entraînés en Libye

Jeudi soir, le secrétaire d’Etat tunisien chargé des affaires sécuritaires a révélé que les deux auteurs de l’attentat se sont formés au maniement des armes en Libye.

Il s’agit de «deux éléments extrémistes salafistes takfiris. Ils ont quitté clandestinement le pays en décembre dernier pour la Libye et ont pu se former aux armes en Libye» avant de regagner la Tunisie, a déclaré Rafik Chelly à la chaîne privée AlHiwar Ettounsi.

Les autorités ont annoncé la mort de deux assaillants, identifiés comme Yassine Abidi et Hatem Khachnaoui, puis l'interpellation de neuf suspects.

Le président tunisien a affirmé que les auteurs de l'attaque portaient sur eux des «explosifs» et que la «promptitude» des forces de l'ordre a «évité une catastrophe».

Signe de la tension, la police a encerclé jeudi soir «par précaution» le siège de la Radio nationale à Tunis en raison de «menaces terroristes», selon son PDG Abderrazak Tabib.

L'armée va désormais participer à la sécurisation des accès des grandes villes, après que le Premier ministre Habib Essid a reconnu «des failles sécuritaires». Le musée est en effet mitoyen du Parlement où se tenait, au moment de l'attaque, une réunion de cadres militaires et de la justice sur la réforme de la loi antiterroriste.

Source: agences et rédaction

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