Ukraine: les menaces de sanctions contre Moscou, «mauvaise volonté» des Occidentaux
La Russie a affirmé jeudi 26 février que les nouvelles menaces de sanctions formulées par les Occidentaux à son encontre traduisaient la «mauvaise volonté» de Washington et Bruxelles à respecter les accords de paix pour l'Ukraine.
«Derrière ces appels se cache la mauvaise volonté de ces protagonistes, les États-Unis et l'Union
européenne, à chercher la mise en œuvre de ce qui a été conclu à Minsk le 12 février», a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, en référence à un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine négocié sous la supervision de la France et de l'Allemagne, et avec la participation de la Russie.
«Je pense que tout peut être expliqué très simplement. Ils essayent d'attiser l'hystérie publique et de détourner l'attention de la nécessité de mettre en œuvre les accords de Minsk», a-t-il ajouté.
«Tout le monde comprend parfaitement qu'il n'existe pas de cessez-le-feu idéal», a poursuivi M. Lavrov, rappelant que l'Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe (OSCE) avait rapporté une baisse en intensité des affrontements.
La semaine dernière, le secrétaire d'État américain John Kerry n'a pas exclu l'adoption de sanctions supplémentaires contre Moscou. De son côté, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a affirmé mercredi que la question de nouvelles sanctions «serait reposée au niveau européen» en cas d'attaque des rebelles contre le port ukrainien de Marioupol.
Le cessez-le-feu négocié à Minsk semblait enfin tenir dans l'est prorusse de l'Ukraine mercredi, les autorités de Kiev faisant état d'une «baisse considérable» dans les combats. Ces accords prévoient également un retrait des armes lourdes, qui permettrait la création d'une zone tampon élargie autour de la ligne de front dans l'est de l'Ukraine, ravagée depuis 10 mois par un conflit meurtrier entre forces loyalistes et militants prorusses.
Source : AFP
«Derrière ces appels se cache la mauvaise volonté de ces protagonistes, les États-Unis et l'Union
européenne, à chercher la mise en œuvre de ce qui a été conclu à Minsk le 12 février», a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, en référence à un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine négocié sous la supervision de la France et de l'Allemagne, et avec la participation de la Russie.«Je pense que tout peut être expliqué très simplement. Ils essayent d'attiser l'hystérie publique et de détourner l'attention de la nécessité de mettre en œuvre les accords de Minsk», a-t-il ajouté.
«Tout le monde comprend parfaitement qu'il n'existe pas de cessez-le-feu idéal», a poursuivi M. Lavrov, rappelant que l'Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe (OSCE) avait rapporté une baisse en intensité des affrontements.
La semaine dernière, le secrétaire d'État américain John Kerry n'a pas exclu l'adoption de sanctions supplémentaires contre Moscou. De son côté, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a affirmé mercredi que la question de nouvelles sanctions «serait reposée au niveau européen» en cas d'attaque des rebelles contre le port ukrainien de Marioupol.
Le cessez-le-feu négocié à Minsk semblait enfin tenir dans l'est prorusse de l'Ukraine mercredi, les autorités de Kiev faisant état d'une «baisse considérable» dans les combats. Ces accords prévoient également un retrait des armes lourdes, qui permettrait la création d'une zone tampon élargie autour de la ligne de front dans l'est de l'Ukraine, ravagée depuis 10 mois par un conflit meurtrier entre forces loyalistes et militants prorusses.
Source : AFP
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