Ukraine: Moscou ne cèdera pas aux provocations, affirme Medvedev
La Russie doit résister à toute provocation malgré les attaques lancées à son encontre sur fond de crise ukrainienne, a déclaré le premier ministre russe Dmitri Medvedev.
«Quels que soient les assauts lancés à notre encontre, nous n'avons pas le droit de céder aux
provocations. Nous n'avons pas le droit d'oublier que ceux qui vivent de l'autre côté de la frontière sont des gens dont l'esprit, la culture et la mentalité nous sont proches et dont le sort ne nous laissera jamais indifférent», a écrit le chef du gouvernement dans une tribune publiée lundi 15 décembre par le quotidien Nezavissimaïa Gazeta.
Kiev a lancé le 15 avril une opération militaire d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du président Viktor Ianoukovitch en février 2014. Selon l'Onu, les hostilités ont déjà fait près de 4.300 morts, dont les 298 passagers et membres d'équipage du Boeing malaisien abattu le 17 juillet, et causé d'importantes destructions dans la région. Le territoire russe a été pilonné à plusieurs reprises au cours des affrontements.
Au cours de l'année 2014, les pays occidentaux ont imposé plusieurs séries de sanctions à l'encontre de la Fédération de Russie en raison de son implication présumée dans la crise en Ukraine. Moscou a à plusieurs reprises démenti toute ingérence de sa part dans le conflit ukrainien.
Le premier ministre russe a également estimé que l'Ukraine est menacée par un défaut de paiement suivi d'un effondrement économique et social. Il a rappelé que l'économie ukrainienne fait face à une importante dette extérieure, qui risque de dépasser le volume du PIB national à l'issue de l'année en cours.
«De toute évidence, nos voisins seront forcés de revivre les années 1990», écrit-il, en référence à la «transition vers l'économie de marché» des pays de l'ex-URSS, marquée par une forte criminalité, la chute de l'industrie et une pauvreté massive.
«Malheureusement, les problèmes relatifs au défaut de paiement de l'Ukraine et, plus largement, au risque durable de catastrophe socioéconomique, n'ont pas été inventés par des + stratèges politiques du Kremlin+», indique-t-il.
Source : Ria Novosti
«Quels que soient les assauts lancés à notre encontre, nous n'avons pas le droit de céder aux
provocations. Nous n'avons pas le droit d'oublier que ceux qui vivent de l'autre côté de la frontière sont des gens dont l'esprit, la culture et la mentalité nous sont proches et dont le sort ne nous laissera jamais indifférent», a écrit le chef du gouvernement dans une tribune publiée lundi 15 décembre par le quotidien Nezavissimaïa Gazeta.Kiev a lancé le 15 avril une opération militaire d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du président Viktor Ianoukovitch en février 2014. Selon l'Onu, les hostilités ont déjà fait près de 4.300 morts, dont les 298 passagers et membres d'équipage du Boeing malaisien abattu le 17 juillet, et causé d'importantes destructions dans la région. Le territoire russe a été pilonné à plusieurs reprises au cours des affrontements.
Au cours de l'année 2014, les pays occidentaux ont imposé plusieurs séries de sanctions à l'encontre de la Fédération de Russie en raison de son implication présumée dans la crise en Ukraine. Moscou a à plusieurs reprises démenti toute ingérence de sa part dans le conflit ukrainien.
Le premier ministre russe a également estimé que l'Ukraine est menacée par un défaut de paiement suivi d'un effondrement économique et social. Il a rappelé que l'économie ukrainienne fait face à une importante dette extérieure, qui risque de dépasser le volume du PIB national à l'issue de l'année en cours.
«De toute évidence, nos voisins seront forcés de revivre les années 1990», écrit-il, en référence à la «transition vers l'économie de marché» des pays de l'ex-URSS, marquée par une forte criminalité, la chute de l'industrie et une pauvreté massive.
«Malheureusement, les problèmes relatifs au défaut de paiement de l'Ukraine et, plus largement, au risque durable de catastrophe socioéconomique, n'ont pas été inventés par des + stratèges politiques du Kremlin+», indique-t-il.
Source : Ria Novosti
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