Retour au calme à Hong kong, la presse chinoise salue la défaite des «parapluies»

Hong Kong a retrouvé vendredi 12 décembre son fonctionnement habituel avec un flux ininterrompu de véhicules sur sa principale autoroute urbaine après l'évacuation des manifestants qui occupaient le cœur de l'ancienne colonie britannique depuis plus de deux mois. La majorité du peuple manifestait son mécontentement à l'égard de ces manifestations qui causaient un embouteillage monstre, obligeant les habitants à passer heures dans les transports en commun.
La police a démantelé les barricades, détruit le village de tentes et interpellé plus de 200 manifestants restés sur le principal campement du mouvement qui coupait cette neuf voies
reliant l'est à l'ouest de l'île de Hong Kong depuis la fin du mois de septembre.
Cette opération menée jeudi sans violences par des centaines de policiers dans le quartier d'affaires d'Admiralty, près du siège du gouvernement, met fin à une crise politique sans précédent depuis le retour en 1997 de Hong Kong dans le giron de la Chine après 155 ans de présence britannique.
Les protestataires réclament l'instauration d'un véritable suffrage universel et contestent la pré-sélection par Pékin des candidats au poste de chef de l'exécutif local. Cependant, ces manifestations ont été émaillées de violences et d'émeutes.
Autre forme de combat
Les autorités chinoises n'ont fait aucune concession sur le fond de leurs revendications, mais les manifestants ont promis de poursuivre leur combat sous une autre forme. «Nous allons revenir. Ce n'est pas la fin du mouvement», assurait jeudi soir à l'AFP la députée Claudia Mo. «Le réveil de la conscience politique de la jeunesse est irréversible et le combat continue».
Benny Tai, le chef de file du groupe Occupy Central qui le premier avait lancé l'idée d'occuper des quartiers stratégiques, rejetait lui aussi la perspective de sit-in dans un proche avenir. «Il y aura de nouvelles actions de résistance», a-t-il dit.
«Echec de la révolution des parapluies»
La presse d'Etat chinoise a salué vendredi le démantèlement des dernières barricades des manifestants, en se félicitant que ce mouvement inspiré par des «forces hostiles» n'ait obtenu aucune concession.
«La défaite de la +révolution des parapluies+ a adressé un message clair aux forces hostiles -- à la fois locales et étrangères: sur les questions de principe, le gouvernement central ne fera jamais de concessions», a commenté le quotidien China Daily, dans un éditorial.
«Le mouvement Occupy a causé un grand dommage» à Hong Kong, a ajouté le China Daily, en termes économiques, sociaux, et en «sapant les convictions ancrées sur le respect de l'autorité de la loi».
Mais, «à quelque chose malheur est bon», a poursuivi ce journal: «Désormais, la population de Hong Kong comprendra mieux que +niveau élevé d'autonomie+ ne signifie pas autonomie complète».
«Nous sommes fermement opposés à l'idée que la société puisse être réformée par la violence de la rue», a insisté de son côté le journal Global Times, également dans un éditorial, en se félicitant que Hong Kong ait réussi à «défendre le principe de l'autorité de la loi».
«L'aventurisme politique (du mouvement Occupy Central), soutenu par des forces extérieures qui conspirent pour contrer l'essor de la Chine, est allé à l'encontre des intérêts de la société de Hong Kong et de la nation dans leur ensemble», a résumé le China Daily.
Source : AFP et rédaction
La police a démantelé les barricades, détruit le village de tentes et interpellé plus de 200 manifestants restés sur le principal campement du mouvement qui coupait cette neuf voies

Cette opération menée jeudi sans violences par des centaines de policiers dans le quartier d'affaires d'Admiralty, près du siège du gouvernement, met fin à une crise politique sans précédent depuis le retour en 1997 de Hong Kong dans le giron de la Chine après 155 ans de présence britannique.
Les protestataires réclament l'instauration d'un véritable suffrage universel et contestent la pré-sélection par Pékin des candidats au poste de chef de l'exécutif local. Cependant, ces manifestations ont été émaillées de violences et d'émeutes.
Autre forme de combat
Les autorités chinoises n'ont fait aucune concession sur le fond de leurs revendications, mais les manifestants ont promis de poursuivre leur combat sous une autre forme. «Nous allons revenir. Ce n'est pas la fin du mouvement», assurait jeudi soir à l'AFP la députée Claudia Mo. «Le réveil de la conscience politique de la jeunesse est irréversible et le combat continue».
Benny Tai, le chef de file du groupe Occupy Central qui le premier avait lancé l'idée d'occuper des quartiers stratégiques, rejetait lui aussi la perspective de sit-in dans un proche avenir. «Il y aura de nouvelles actions de résistance», a-t-il dit.
«Echec de la révolution des parapluies»
La presse d'Etat chinoise a salué vendredi le démantèlement des dernières barricades des manifestants, en se félicitant que ce mouvement inspiré par des «forces hostiles» n'ait obtenu aucune concession.
«La défaite de la +révolution des parapluies+ a adressé un message clair aux forces hostiles -- à la fois locales et étrangères: sur les questions de principe, le gouvernement central ne fera jamais de concessions», a commenté le quotidien China Daily, dans un éditorial.
«Le mouvement Occupy a causé un grand dommage» à Hong Kong, a ajouté le China Daily, en termes économiques, sociaux, et en «sapant les convictions ancrées sur le respect de l'autorité de la loi».
Mais, «à quelque chose malheur est bon», a poursuivi ce journal: «Désormais, la population de Hong Kong comprendra mieux que +niveau élevé d'autonomie+ ne signifie pas autonomie complète».
«Nous sommes fermement opposés à l'idée que la société puisse être réformée par la violence de la rue», a insisté de son côté le journal Global Times, également dans un éditorial, en se félicitant que Hong Kong ait réussi à «défendre le principe de l'autorité de la loi».
«L'aventurisme politique (du mouvement Occupy Central), soutenu par des forces extérieures qui conspirent pour contrer l'essor de la Chine, est allé à l'encontre des intérêts de la société de Hong Kong et de la nation dans leur ensemble», a résumé le China Daily.
Source : AFP et rédaction

